Après avoir éliminé l’Égypte au premier tour des éliminatoires de la CAN féminine 2022, la Tunisie va se frotter à une équipe d’un autre calibre. En effet, les Tunisiennes défieront les redoutables Équato-guinéennes, ce vendredi 18 février, au stade de Soliman, pour la manche aller du second tour. Le sélectionneur Samir Landolsi et ses protégées sont déterminés à franchir l’obstacle équato-guinéen pour aller disputer la CAN au Maroc.
Les équipes féminines nord-africaines n’arrivent pas à faire le poids sur la scène continentale. La Tunisie ne fait pas exception. En fait, depuis 2008, les Tunisiennes n’ont pas pris part à la CAN. Mais avec sa nouvelle génération, la Tunisie rêve d’une 2e participation à la CAN féminine. Avec ses expatriées Rania Aouina (France), Maryam Houaij (Turquie), Chaima Abidi (Allemagne), Sabrine Louzi (Holland) et Sherine Lamti (Danemark), la Tunisie ne compte plus faire de la figuration sur la scène africaine.
C’est cette nouvelle génération qui a cartonné (6-1) les Égyptiennes au Caire lors du match aller du premier tour des qualifications de la CAN féminine 2022. Au match retour, les «filles» de Samir Landolsi se sont également imposées (1-0) au stade El Menzah de Tunis. Avec 7 expatriées alignées au coup d’envoi, les Tunisiennes avaient agréablement surpris leur public avec une bonne circulation de la balle et des combinaisons bien travaillées.
Le sélectionneur tunisien Samir Landolsi n’avait pas caché sa joie après la belle prestation de ses joueuses. «L'Égypte était venue pour ne pas prendre de but après le match aller. Elles ont joué avec un système très défensif avec un 4-5-1. Les Égyptiennes balançaient les ballons devant pour écarter le danger. Si la qualité du terrain était meilleure, vous alliez voir une meilleure animation offensive. Nous pouvions marquer un deuxième but. On a raté le penalty dans le temps additionnel mais ce n’est pas grave», s’était réjoui coach Landolsi au micro de Sport News Africa, le 26 octobre 2021.
Avec des joueuses aussi talentueuses que les attaquantes Ella Kabaachi (AJS Soyaux Charente, France), Sabrine Louzi (Excelsior Rotterdam, Pays-Bas), le technicien tunisien s’est montré déterminé pour battre la Guinée équatoriale. «C’est un match à jouer. Je crois que ce sera beaucoup plus physique. Mais avec la qualité de notre équipe, nous allons l’emporter face à la Guinée équatoriale» annonce-t-il.
Après 14 ans de traversée du désert, la Tunisie veut retrouver la phase finale de la CAN féminine. Pour ce faire, il faudra éliminer une équipe de Guinée équatoriale largement favorite. Les Équato-guinéennes ont déjà remporté deux fois la CAN (2008 et 2012) devant des nations fortes du football féminin africain comme le Nigeria et l’Afrique du Sud. Si coach Landolsi et ses protégées arrivent à sortir cette formation de la Guinée équatoriale avec ses stars, ce serait un sacré exploit. Le match retour de ce second tour est prévu à Malabo le 23 février.
Ablaye DIALLO
