À la recherche d’un club depuis plusieurs mois, Abdoulaye Diallo ne désespère pas de trouver preneur. Le gardien sénégalais confie même prendre modèle sur un de ses compatriotes.
Abdoulaye Diallo vit un calvaire ces derniers mois. Depuis le 1er juillet 2021, le gardien de but est sans club. Quasiment douze mois de chômage pour le portier qui n’a que 30 ans. Le dernier club de l’international sénégalais (17 sélections) était Nottingham Forest, où il n’a d’ailleurs disputé aucun match. Il veut ainsi rebondir pour montrer sa valeur.
Pour autant, Abdoulaye Diallo ne veut pas baisser les bras. Le joueur souhaite notamment s’inspirer d’Edouard Mendy. Ce dernier a lui aussi connu le chômage, avant d’avoir sa chance et de devenir l’un des meilleurs gardiens du monde. Diallo l’a côtoyé en sélection du Sénégal.
«J’ai connu Édouard quand il est arrivé en sélection, pendant un an ou deux. Son parcours force l’admiration. Quand tu le vois s’entraîner, tu sens que c’est une personne qui a galéré, il met une telle hargne, une telle motivation dans tout ce qu'il fait. C’est ce qui m’a impressionné le plus, au-delà de ses qualités naturelles. L’application et l’implication. Il a su saisir sa chance quand on lui a donné. Le voir performer et atteindre de tels sommets, ça ne me surprend pas. C’est motivant sur le plan personnel de voir que tu peux passer par des grosses galères et ensuite connaître des dynamiques totalement inverses, ça parle. Il ne faut jamais lâcher», explique Abdoulaye Diallo à Foot Mercato.
Après avoir connu la Ligue 1 (Rennes), la Super Lig turque (Gençlerbirliği), ainsi que la Championship (Nottingham Forest), Abdoulaye Diallo privilégie la France pour rebondir. Toutefois, si une pige à l’étranger se présente, il ne dirait pas non.
«L’objectif, c’est de retrouver un projet où je peux m’exprimer, montrer que je ne suis pas mort, parce qu’au fond de moi, je sais que j’ai encore de belles choses à montrer. Tout ce qui s’est passé cette année, c’est pour retrouver un projet et une vie d’équipe au quotidien. L’idéal, ce serait la France. Mes deux expériences à l’étranger ne se sont pas super bien passées, donc ce serait le top. Après, si je dois repartir, j’irai. Le plus simple, ce serait de rester. Je privilégie forcément la France, d’un point de vue familial aussi», avoue Abdoulaye Diallo.