Après son élimination dès les phases de groupes du tournoi UFOA A qualificatif à la CAN U20, prévue en Egypte en 2023, la délégation guinéenne a regagné Conakry. L'intendant de l’équipe est monté au créneau pour dénoncer le traitement accordé à la délégation par le ministère de la Jeunesse et des Sports. En cause, le montant dérisoire des primes données aux membres du staff technique.
De notre correspondant en Guinée
L’affaire des primes est loin de connaître son épilogue en Guinée. Après l’élimination prématurée du Syli junior dès les phases de poules du tournoi UFOA A, un autre scandale vient ébranler la participation guinéenne à cette compétition. En effet après cette mission, l’ancien international guinéen et intendant de la sélection, Kamil Zayatte, n'a pas mis du temps pour dénoncer certaines défaillances. L'ancien capitaine du Syli a accusé le ministère de la Jeunesse et des Sports d’avoir abandonné l’équipe. « Le ministère des Sports a abandonné l’équipe des U20 à leur sort en Mauritanie, sans soutien. Le ministre ne savait pas que l’équipe était engagée dans une compétition en Mauritanie », a écrit Kamil Zayatte sur sa page Facebook.
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A leur retour, les choses ne sont pas passées comme prévu entre le ministère des Sports et le staff technique du Syli national, fait remarquer Zayatte. En cause, à leur retour à Conakry, chaque membre du staff technique n’a reçu que 40 mille francs guinéens de primes. L’équivalent de moins de 5 euros. « Arrivés en Guinée, on nous a donné 40 mille francs guinéens par personne. Ils n’ont pas respecté l’arrêté conjoint signé par eux-mêmes. Ils n’en ont rien à foutre, après c’est pour demander des résultats », a dénoncé Kamil Zayatte.
Et ce, en contradiction avec l’arrêté ministériel signé par le ministère des sports relatif au paiement des primes des différentes sélections nationales. Cet épisode n’est pas sans rappeler celui de juin 2021. Durant un rassemblement de l’équipe nationale en Turquie, les joueurs avaient séché l’entraînement pour non-paiement des primes. Du côté du ministère de la Jeunesse et des Sports, c’est le silence total. Aucune communication officielle sur cette affaire de primes qui est au cœur des débats sur les réseaux sociaux.