Lilian Kasait Rengeruk est épinglée pour dopage. L’athlète kényane a été même suspendue 10 mois par l’unité d’intégrité de l’athlétisme. Une situation qui a fortement agacé la fédération d’athlétisme kényane. L’instance avait d'ailleurs pris de nouvelles mesures pour combattre le dopage.
Lilian Kasait Rengeruk fait maintenant partie de la liste des athlètes kényans, épinglés pour dopage. La spécialiste du 5000 m a été testée positive au Letrozole, une substance hormonale. L’athlète a d’ailleurs reconnu les faits. Et la sanction n’a pas tardé à tomber. Elle est suspendue 10 mois pour dopage. Agée de 25 ans, elle reviendra sur les pistes en février 2023. «Compte tenu de la rapidité avec laquelle l'athlète a admis les violations des règles antidopage lors de la notification … les parties conviennent que la période de suspension sera antidatée.» Ancienne championne du monde des moins de 18 ans du 3 000m, Rengeruk a terminé 12e de la finale du 5 000 mètres aux Jeux olympiques de l'année dernière. Tous ses résultats obtenus depuis le 20 janvier 2021 ont été annulés.
The AIU has banned Kenya’s Lilian Kasait Rengeruk for 10 months (from 19 April 2022) for using a Prohibited Substance (Letrozole). Results disqualified since 20 January 2022.
Details here: https://t.co/s3FVkoWCU1 pic.twitter.com/79cUk11Gy2
— Athletics Integrity Unit (@aiu_athletics) September 21, 2022
Lilian Kasait Rengeruk est le huitième Kényan, banni pour dopage depuis juillet dernier. Lawrence Cherono, vainqueur des marathons de Boston et de Chicago en 2019, a été écarté des Championnats du monde d’athlétisme pour dopage.
La fédération kényane d’athlétisme (AK) avait d’ailleurs pris de nouvelles mesures pour combattre ce fléau « A compter du 1er octobre, Athletics Kenya commencera l'enregistrement des camps d'entraînement d'athlétisme, y compris les détails de tout le personnel qui y réside et leurs rôles respectifs vis-à-vis des athlètes », lit-on dans un communiqué d'AK du 7 septembre. L'instance ajoute. « Athletics Kenya a revigoré l'unité de renseignement et d'enquête dans le but de démanteler les cartels et de porter la guerre contre le dopage à un nouveau niveau.» Les nouvelles mesures exigent également que tous les entraîneurs s'occupant d'athlètes kényans disposent des certificats et licences appropriés pour opérer dans le pays ainsi que d'informer les autorités de leurs coordonnées.
