Avant de croiser le fer avec le Sily de Guinée ce 27 septembre à Amiens, Jean-Louis Gasset promet une revue d'effectif. Le sélectionneur ivoirien parle également des cas à polémique de son groupe.
La Côte d'Ivoire affronte la Guinée ce mardi pour son 2e match amical de la fenêtre FIFA de septembre. A ce propos, le Sélectionneur ivoirien Jean-Louis Gasset compte apporter des réaménagement au son groupe qui a gagné face au Togo (2-1) le 24 septembre. « Pour le premier match, il y a six nouveaux joueurs qui ont débuté. Peut-être que face à la Guinée, ça sera des joueurs qui n’ont pas participé au premier match qui vont débuter. Il faut que je me fasse une idée sur eux. Si je les ai sélectionnés, c’est que j’ai estimé qu’ils avaient des qualités. Il faut quand même que je puisse avoir une idée plus précise sur eux, à l’heure du bilan, après ce rassemblement. Il n’y a qu’au cours d’un match qu’on peut voir la capacité d’un joueur à être un joueur de haut niveau. Donc, il va y avoir du changement. Et peut-être tactique. », a confié le Français sur le site de la Fédération Ivoirienne de Football en cette veille de match.
La Guinée, justement, est une équipe que l'ancien coach de Bordeaux respecte énormément. « On a regardé le match qu’ils ont perdu contre l’Algérie (0-1). Mais ils ont eu quatre ou cinq occasions très nettes. S’ils avaient été plus efficaces, je pense qu’ils auraient remporté ce match. Donc c’est une très belle équipe avec des joueurs connus, notamment les deux buteurs Mohamed Lamine Bayo (Lille) et Serhou Guirassy (Stuttgart) que l’on connaît dans le championnat de France », reconnaît ainsi Jean-Louis Gasse.
Le technicien français a d'ailleurs profité de cette entrevue pour revenir sur ses choix pour ces matches amicaux internationaux. Jean-Louis Gasset a évoqué notamment le cas Serge Aurier qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive en Côte d'Ivoire. « Il n’est pas le seul et pour des raisons différentes, il y a trois ou quatre joueurs qui n’ont pas encore évolué dans un championnat. Ça doit être une bouffée d’oxygène pour eux de retrouver l’équipe nationale. Ils viennent avec la bonne mentalité. Bien sûr, il leur manque du physique mais on est là pour aider et comme on dit dans le jargon, les remplir pour qu’ils reprennent confiance et surtout travaillent physiquement», a-t-il martelé pour défendre l'ancien joueur du PSG.
L'entraîneur de 68 ans n'a toutefois pas manqué de souligner le défi qui est le sien, au-delà du choix des hommes , à chaque rassemblement. « La cohésion de groupe. Je sais ce que c’est que faire une compétition. Passer quarante jours en concentration pour une compétition de très haut niveau, il faut que les joueurs s’apprécient obligatoirement. Il faut qu’on arrive à créer un climat de groupe et un climat de collectif. Il faut que le joueur qui ne débute pas le match soit en colère, parce que c’est un compétiteur, mais une fois la colère passée, il faut qu’il soit avec ceux qui débutent. Et si à un moment du match on a besoin de lui, quand il rentre, il faut qu’il donne le maximum. C’est cet état d’esprit de groupe que j’essaye de créer en changeant comme ça», a insisté Jean-Louis Gasset.
Sanh Séverin