Pour l’ancien gardien du PSG et de l’Équipe de France, le Sénégal a l’étouffe pour faire au Qatar mieux qu’en Russie il y a quatre ans. «Le second tour est à sa portée», tranche-t-il.
Dans un entretien sur fifa.com, le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, tempère l’enthousiasme de tous ceux qui désignent son équipe comme la mieux outillée des cinq représentants de l’Afrique pour briller au prochain Mondial. Ces derniers ont beau agiter leur statut de champion d’Afrique et la qualité de leur effectif pour faire porter le chapeau aux Lions de la Téranga, le technicien sénégalais reste inflexible. Il refuse de s'enflammer. «Croyez-moi, dit-il, les cinq pays auront leurs chances pour cette Coupe du monde. (…) Les gens sont en train de regarder les huitièmes de finale, les quarts de finale. Mais, notre philosophie c’est match après match.»
Bernard Lama ne marche pas. Certes, il adhère au principe du «étape par étape». Mais l’ancien gardien de but du PSG et de l’Équipe de France laisse entendre que Sadio Mané et compagnie doivent faire mieux qu’il y a quatre ans en Russie (sortis au premier tour). «Le Sénégal est champion d’Afrique. Ça veut dire qu’il y a aura une obligation de résultats, et de très bons résultats», indique dans le quotidien sportif sénégalais Stades l’un des fondateurs de l'Institut Diambars, le centre qui a formé, notamment, les champions d’Afrique Idrissa Gana Guèye et Saliou Ciss.
Bernard Lama est d’autant plus convaincu qu’il considère que les Lions, avec le Qatar, les Pays et le Paraguay, figurent «dans une poule (A) accessible». «Le second tour est à sa portée, martèle celui que l’on surnommait le ‘Chat’ en référence à son agilité dans ses cages. Il faut sortir des poules d’abord, mais ce sera sans doute très compliqué.»
Bernard Lama ajoute : «J’ai vu que dans cette équipe sénégalaise, il y a des joueurs qui sont en train de revenir. Édouard Mendy rejoue. C’est une bonne chose. Il faut qu’ils tiennent le choc. Gagner une Coupe du monde, ce n’est pas forcément le plus difficile. Il y a sept matches à jouer pour y parvenir. Après, ce sont des matches de très haut niveau où les erreurs ne se pardonnent pas. Par conséquent, il faut être très concentré.»
Aliou Cissé, sur ce point, acquiesce : «Je crois que les erreurs que nous avons commises en 2018, peut-être qu’on ne les commettra pas. Et on n’a pas le droit de les commettre.»
La Rédaction – Sport News Africa
