Qualifié pour la 2ème fois consécutive à la Basketball Africa League (BAL), Seydou Legacy Athlétique Club de Guinée, fixe ses objectifs pour la saison 3 qui démarre le 11 mars prochain, à Dakar.
De notre correspondant au Sénégal,
Seydou Legacy Athlétique Club de Guinée (SLAC) était la surprise de la 2ème édition. Le club guinéen s’est hissé en quarts de finale devant le Dakar université club (Sénégal) et Ferroviario Da Beira (Mozambique). Il avait réussi à enrôler Marcus Christopher Crawford.
Un joueur polyvalent (meneur, arrière et ailier) qui tourne avec une moyenne de 20 pts par match. Cette saison, Crawford a rejoint l’AS Douanes mais le président de SLAC, Abass Issaoui promet de décrocher de grands joueurs. « L’année dernière, notre stratégie était de ne pas dévoiler les noms des joueurs recrutés. On le fera 48h avant le début de la compétition. En 2022, l’entraîneur du Duc avait dit en conférence de presse être surpris par la qualité de nos joueurs. On ne compte pas déroger à cette règle. On fera venir de bons joueurs étrangers tout en s’appuyant sur nos talents locaux. On ne change pas une stratégie qui gagne ».
La Basketball Africa League demande beaucoup de moyens surtout quand on veut rivaliser avec les clubs comme Monastir, Petro Luanda, Rwanda Energy Group, entre autres. De ce fait, il faut impérativement des ressources additionnelles en plus de l’accompagnement de la BAL. Mais Seydou Legacy Athlétique Club pourra compter sur le soutien de l’État guinéen. «On a tiré les leçons de notre première participation. Ce n’est pas facile pour une équipe avec nos conditions de passer d’amateur à professionnel. Malgré les difficultés que notre pays traverse, on a montré que SLAC était prêt pour la compétition. Je travaille avec le ministre des Sports M. Bea Diallo. Il m’a clairement dit que l’État va aider l'équipe pour atteindre ses objectifs. Les quarts de finale étaient notre objectif la saison dernière et on l’a atteint. Cette saison, on veut être parmi les 4 premiers et pourquoi pas viser le titre de champion. Ce n’est pas impossible.»
Victor BAGAYOKO
