L’équipe nationale féminine d’Afrique du Sud est en plein conflit avec la Fédération de football, alors que la Coupe du Monde démarre bientôt le 20 juillet. Le fond du problème est la différence de traitement entre les genres. Notamment les montants des primes aux compétitions et selon les objectifs. Une situation qui a motivé leur grève récente. Celle-ci a heureusement trouvé une issue heureuse par l’entregent de Patrice Motsepe mais surtout son argent via sa fondation. Mais il ne fait que différer le problème pour l’après Coupe du Monde.
La fondation créée par le président de la Confédération africaine de football et homme d'affaires milliardaire Patrice Motsepe est intervenue mercredi pour résoudre le différend salarial entre les joueuses sud-africaines devant prendre part à la Coupe du monde féminine, et leur fédération.
Pour cela, la Fondation Motsepe a mis sur la table 320 000 dollars (près de 294 000 euros). Cette manne est à partager entre les 23 joueuses participant à la Coupe du monde féminine. Les responsables de la fédération, lors d'une conférence de presse à Johannesburg, en ont informé l’opinion.
Pour rappel, le fond du problème concernait, en grande partie, les disparités des primes de participation et de résultats entre les sélections masculines et féminines.
Le syndicat des joueuses sud-africaines, qui représente les intérêts des joueurs de football, a déclaré, ce week-end que les joueuses n'avaient pas de contrat ou d'accord écrit précisant exactement, quels montants elles seraient payées pour jouer pour leur pays à la Coupe du monde.
Mais avec l’argent injecté à la dernière minute, les joueuses ont promis, qu'elles se rendraient au tournoi (Coupe du Monde) en Australie et Nouvelle-Zélande. Une issue heureuse !
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Ce différend profond avait obligé toute l’équipe à boycotter le match de préparation qui devait les opposer au Botswana ce dimanche. Un autre problème a été soulevé par les joueuses pour boycotter le match. Il est relatif toujours à la différence de traitement noté avec leurs homologues masculins. En effet, leur dernier match était programmé dans un petit stade peu connu à l'extérieur de Johannesburg. Qui plus est pas assez bon pour accueillir des matchs de championnat masculin en Afrique du Sud. Pourtant il a été jugé approprié pour les championnes d'Afrique en titre. Cela n’a pas plu aux Bayana-Bayana, qui ont d’autant plus été vexées avec le problème des primes qui dure depuis longtemps.
Résultat des courses : leur boycott du match après lequel elles ont reçu le soutien des anciennes joueuses. Face à cette situation, les officiels ont dû composer une équipe de fortune pour ne pas repousser le match. L’équipe de substitution a été laminée 5-0.
