Les négociations pour le renouvellement de contrat entre Kaizer Chiefs et Khama Billiat semblent échouées. Selon la presse sud-africaine, l’attaquant zimbabwéen ignore les appels et messages du club.
Khama Billiat a été aperçu pour la dernière fois au centre d’entraînement de Kaizer Chief le 29 juin dernier. Depuis lors, plus aucune nouvelle de ce dernier même si il est en cependant fin de contrat depuis le 30 juin passé. «Billiat a été vu pour la dernière fois au centre des Kaizer Chiefs le 29 juin et n'a répondu à aucun des appels passés ou des messages qui lui ont été envoyés par le club», annonce le club dans un communiqué.
Billiat boude-t-il la nouvelle offre qui lui a été proposée ? Ou, n'a-t-il pas aimé le fait d’attendre aussi longtemps pour lui soumettre une proposition ? De toute façon, les dirigeants des Chiefs voulaient pourtant que Billiat parte en préparation d’avant-saison avec le club qui se trouve actuellement à Mbombela sous la tutelle du nouvel entraîneur Molefi Ntseki. «L'équipe est actuellement en stage. Billiat qui devrait être avec ses coéquipiers, ne s'est pas présenté et est actuellement introuvable», a déclaré ainsi le club.
Depuis son transfert de Mamelodi Sundowns en 2018, Billiat n'est plus que l'ombre de lui-même à Amakhosi. Il n'a pas en effet réussi à aider le club à remporter un seul trophée en cinq saisons. Chez Chiefs, il a fait 125 apparitions, toutes les compétitions, 24 buts et 29 passes décisives,
Malgré ce rendement en deça des attentes au regard de son talent, les Chiefs auraient pourtant proposé un nouveau contrat au joueur de 33 ans s'il acceptait une réduction de salaire étant donné qu'il est l'un des joueurs les mieux payés non seulement chez Chiefs mais dans la PSL. «Khama est en train de négocier un nouveau contrat avec le club. Ce n'est pas une baisse de salaire (qui bloque les négociations). Comment peut-on couper le salaire d'une personne qui n'a pas de contrat ? Les négociations sont en cours, et nous espérons qu'il restera», a expliqué le manager du club, Bobby Motaung.
Jim CEESAY