Iliman Ndiaye a réalisé une dernière performance encourageante contre Clermont lors de la victoire de Marseille (2-1). Il a enfin montré une partie les possibilités qu’il peut offrir dans le jeu Marseillais. Prenant le prétexte de sa bonne performance, La Provence a donné la parole au sélectionneur adjoint du Sénégal Régis Bogaert pour analyser le début de saison du joueur et surtout expliquer son adaptation tardive. « Iliman n’arrive pas encore à se libérer. C’est un très jeune joueur (23ans) qui construit petit à petit sa maturité. Et là, en l’espace de six mois, tout lui tombe sur la tête. Il arrive d’un football très direct, complètement différent de celui pratiqué en France. À Sheffield, en D2 anglaise, il jouissait d’une totale liberté sur le terrain. Il pouvait faire ce qu’il voulait. Là, il doit se faire une place dans un collectif qui a mis du temps à se structurer, et supporter une pression infiniment supérieure. Il doit aussi digérer l’impact émotionnel de sa signature à l’OM. C’est tout nouveau pour lui…»
L’entraineur adjoint des Lions de la Teranga donne aussi son avis sur la meilleure position du joueur. « C’est avant tout un joueur d’axe. On l’utilise essentiellement comme ça. Il est capable d’amener une grande plus-value dans la construction. Ses prises de balle, sa clairvoyance, ses passes… C’est un accélérateur de jeu, même si vous l’avez peu vu. Après, chez nous, ce n’est pas un titulaire indiscutable. On n’attend pas encore qu’il soit le moteur de l’équipe. À Marseille, j’ai l’impression qu’on veut lui donner beaucoup plus de responsabilités. C’est la grande différence. Il faut l’accompagner dans son apprentissage, y aller de manière progressive », conclut-il.
Le contrôle absolument magnifique d'Iliman Ndiaye. ✨🩵🤍
🎥 @Ligue1UberEats pic.twitter.com/TVSGBaDZB5
— Actu Foot (@ActuFoot_) December 18, 2023