NBA : Pascal Siakam et Toronto, une magnifique histoire prend fin

Pascal Siakam est désormais un joueur d’Indiana. Après sept années à Toronto, c’est donc une grande page qui se tourne dans la carrière du Camerounais qui a eu des mots sincères pour la franchise canadienne en guise d’adieu. Retour sur quelques faits d’arme exceptionnels de Siakam avec les Raptors.

Pascal Siakam fait ses adieux à Toronto

Pascal Siakam et Toronto, c’est terminé. Le Camerounais a été transféré chez les Indiana Pacers. Ce qui sonne le glas d’une aventure débutée avec la franchise canadienne en 2016. C’est donc la fin de 7 longues années durant lesquelles l’ailier fort a été un élément déterminant de son équipe. La preuve en chiffres. Avec 8 875 points en NBA, il est le 5^ème meilleur marqueur de l’historie de Toronto. En termes de passes, le joueur de 29 ans avait dépassé Alvin Williams et ses 1791 offrandes pour devenir le 5^ème meilleur passeur de l’histoire de Toronto. Côté rebonds, Siakam est le 3^e au classement histoire de l’écurie canadienne. Ce qui fait de lui le seul, avec Kyle Lowry, à être dans le top 5 en nombre de points (5^e), de rebonds (3^e) et de passes décisives (5^e). Une prouesse exceptionnelle du haut de ses 510 matchs avec les Raptors (sixième joueur à avoir disputé au moins 500 matchs avec la franchise).

Les qualités de Pascal Siakam ne sont plus à démontrer. La NBA, depuis 2016, en profite à chaque saison. Il a d’ailleurs été distingué MIP en 2019, année où il a remporté la NBA. Le Camerounais a par ailleurs été 2 fois All Star en 2020 et 2023.

La lettre d’adieu émouvante

Une belle histoire prend ainsi fin. Mais Pascal Siakam a voulu y mettre la forme pour dire au revoir à son ancienne écurie. Il a en effet écrit une lettre publiée sur The Players Tribune. « Je n’ai connu que Toronto et c’est tout ce que je voulais connaître », avoue-t-il d’abord. « Je n’ai jamais demandé de transfert. Ça peut sembler naïf, mais j’ai toujours eu l’impression que je ferais partie de ces joueurs qui passent l’intégralité de leur carrière dans une seule équipe. C’était ma mentalité, même avec les rumeurs. J’avais participé au premier titre des Raptors, et j’allais les aider à gagner le second. »

« Je me rends compte de l’aspect triste des choses : je vais voir l’inverse désormais avec de moins en moins de #43 dans les tribunes au fil des rencontres. Ça me va, les choses vont ainsi. Quand je reviendrai le mois prochain, en adversaire, pendant l’hymne national, j’espère pouvoir apercevoir au moins un de mes maillots. Je me dirais un grand oui intérieurement. Encore une fois, cela voudra dire beaucoup pour moi. Car il s’agit de Toronto et je suis Toronto à jamais », ajoute Pascal Siakam qui a par ailleurs publié une vidéo d’adieu. A noter que le 14 février prochain, Indiana se déplacera à Toronto pour les retrouvailles. De quoi réveiller les souvenirs de l’ancienne histoire d’amour…