Pitso Mosimane, qui avait ramené Al-Ahli dans l’élite du foot saoudien, a été remercié la saison dernière par l’équipe saoudienne. Le coach avait introduit une plainte à l’encontre de son ex-employeur pour six mois de salaires non perçus, ainsi que pour le non-respect d’une clause qui rendait automatique le prolongement de son bail, s’il ramenait l’équipe dans l’élite. « Dans sa réclamation [de Mosimane], le demandeur a fait valoir que le défendeur [Ahli] n'avait pas payé divers salaires, bien plus de deux mois, bien qu'il ait été mis en demeure et lui ait accordé 15 jours pour remédier au défaut avant de résilier unilatéralement le contrat. En outre, le demandeur a fait valoir que plusieurs primes d'un montant net de 246 000 $ n'avaient pas été versées », rapporte la presse sud-africaine.
La FIFA a donné raison au technicien. L'instance faîtière du football mondial a condamné le club à verser au total la somme de 1 140 000 dollars à Mosimane. Dans le détail, 355 500 $ à titre de rémunération impayée, qui comprendra un intérêt de 5 % et 786 000 $ pour rupture de contrat sans motif, qui s'accompagnent également d'un intérêt de 5 %.
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