Il n'a pas la nationalité camerounaise, mais Joakim Noah a le sang camerounais. Grâce à son père, Yannick Noah qui ya grandi, l'ancien basketteur français a un attachement particulier à l'Afrique, continent dont les réalités lui ont permis de garder les pieds sur terre tout au long de sa carrière.
Joakim Noah, fils de l'ancien tennisman franco-camerounais Yannick Noah, a avoué dans une récente interview que ses visites en Afrique avec son père lui ont fait beaucoup de bien durant sa carrière en NBA.
Bien que né à New York, l'ancien pivot des Clipper venait régulièrement au Cameroun, où son père a passé une bonne partie de sa jeunesse. Très attaché à ses racines, le vainqueur de Roland Garros en 1983 y emmenait son fils pour lui inculquer des valeurs africaines qui ont visiblement marqué la vie de ce dernier.
« Derrick Rose me demandait tout le temps comment j’avais pu devenir celui que je suis compte tenu de mes racines. Et je dirais que c’est à la fois en voyant la façon dont mon père s’entraînait, mais aussi en retournant en Afrique », a expliqué Joakim Noah dans le Podcast All The Smoke.
« Tous les ans, mon père m’y emmenait et ça me permettait de prendre du recul sur ma vie et de me dire, " Ok, j’ai vraiment de la chance." Des choses simples comme l’eau chaude, la climatisation, les parquets et les terrains en intérieur, les lycées… Yo, on a tout ce qu’il nous faut alors que quand je retournais en Afrique et au Cameroun, il n’y avait rien de tout ça. Donc c’est la plus grande bénédiction que m’a offerte mon père », a-t-il ajouté.
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Depuis 2017 et le décès de son père, Yannick Noah s'est installé au Cameroun où la gloire de champion continue de le suivre. L'ancien numéro 3 mondial du tennis a été fait chef de village à Etoudi, à Yaoundé dans la capitale camerounaise, titre que son géniteur avait de son vivant. Il est aussi depuis 2023, le président du Vent d'Etoudi, club de football évoluant en deuxième division.
