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MATCHS DU JOUR 16
Quel sort aurait connu la côte d’Ivoire si Seko Fofana avait participé à la CAN 2021? Les Eléphants se seraient-ils arrêtés en huitièmes de finale ?
Après un an de « recul » international, Seko Fofana a retrouvé l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire durant la dernière trêve internationale. Et aussitôt de retour aussitôt se montre-t-il performant et décisif avec les Eléphants. Seko Fofana a en effet soigné son « come-back » avec deux grosses performances face au Togo (2-1) puis face à la Guinée (3-1) où il aura marqué un but dans chacune de ces deux rencontres amicales. Plus bluffant encore, c’est que l'ancien de l'Udinese est apparu sous le maillot nationale comme s’il ne s’était jamais absenté, comme s’il a été de tous les fronts et comme s'il était le patron de toujours de cette sélection.
Mais est-ce une surprise de le voir si rayonnant dès son retour en sélection ? Pas en tout cas pour ceux qui connaissent bien Seko Fofana. « C’est un joueur qui, à travers quelques actions, montre jusqu’à la dernière seconde qu’il a envie d’aller chercher quelque chose, témoigne son entraîneur à Lens, Franck Haise dans les colonnes de l’Equipe. Beaucoup ont l’envie. Lui est capable de le faire. Et il est impliqué au quotidien. »
Implication, détermination, leadership, courage… voilà tout ce qui détermine celui qu’on surnomme gentiment le « Bulldozer ». Voilà aussi pourquoi les supporters des Sang et Or l’adulent tant. Conscient des qualités du joueur, et de tout ce qu’il peut apporter à son groupe, le nouveau sélectionneur des Eléphants, Jean-Louis Gasset, n’a pas alors tardé dès sa nomination à œuvrer pour le faire revenir. « Il m’avait séduit la saison passée. Ghislain (Printant, son adjoint), qui l’avait croisé à Bastia (2015-2016), m’avait prévenu que je ne serais pas déçu. Sa force, c’est qu’il raisonne collectif. Il bonifie un groupe, le tire vers le haut grâce à sa générosité sur le terrain. C’est un exemple et un leader », témoigne le technicien français, cité par L’Equipe.
S’il a régalé les fans ivoiriens durant cette fenêtre internationale, Seko Fofana n’a pas manqué aussi de susciter chez eux quelques regrets. Comment en effet ne pas regretter son absence à la dernière CAN au Cameroun après avoir regardé ses prestations contre les Eperviers et le Syli national ? Comment aussi s'empêcher de se poser cette question : la Côte d’Ivoire se serait-elle arrêtée en huitièmes de finale s’il était là ? Il faudra patienter jusqu'en 2024 pour avoir une idée nette à cette interrogation.
Jules Dia
