Le Comité international olympique (CIO) réclame à la Guinée le paiement d'une somme de 90 850 euros. Montant qui correspond aux frais d’hébergement et de restauration de la délégation guinéenne lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Sans quoi, des sanctions seront prises à l'encontre du pays.
Si l'adage dit que les bons comptes font les bons amis, la Guinée et le Comité international olympique sont actuellement en froid. La raison ? Une ardoise de 90 850 euros (soit 59 593 693 francs CFA) laissée par la délégation guinéenne au Comité d'organisation des JO 2024 et que le CIO somme le pays de régler. Un montant qui, d'après les informations de Firawasport, correspond aux frais d’hébergement et de restauration de la délégation guinéenne durant Jeux Olympiques de Paris 2024.
Cette dette non soldée, le Comité d'organisation des JO 2024 a dans un premier temps demandé au comité olympique guinéen de régler la note. Mais sans réponse, le dossier est remonté au qui CIO a pris les choses en main et a adressé un rappel d'urgence au comité guinéen afin de régler cette facture liée à la prise en charge des athlètes guinéens lors de leurs séjours à Nice et Saint-Etienne. Elle a également infligé des pénalités en raison du retard de paiement.
Menace de participation aux JO 2028
La situation n'étant toujours pas décantée, le CIO a décidé de geler la subvention de fonctionnement du Comité national olympique et sportif guinéen, qui se retrouve ainsi bloqué dans nombreuses de ces activités. Une première sanction qui pourrait en amener d'autres si la situation s'éternise, notamment la suspension des bourses olympiques destinées aux athlètes guinéens ainsi que le refus d’accréditation des officiels guinéens aux Jeux de Los Angeles 2028. Ce qui de facto empêcherait des sportifs guinéens de participer aux JO 2028.
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Pour ne pas en arriver là, la balle est désormais dans le camp du Comité national olympique et sportif guinéen qui va devoir passer à la caisse... ou faire remonter cette facture afin qu'elle soit soldée par l'Etat.