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Mondial 2022 (F) : Mali, apprentissage difficile d’un groupe très jeune

L’Espagnol Joaquin Brizuela Carrion est parti en Australie à la Coupe du monde féminine de basketball avec une équipe jeune. Si l’objectif premier des Aigles Dames du Mali est de jouer un bon basket et d’acquérir de l’expérience dans une poule assez relevée, les vice-championnes d’Afrique ont du mal à retrouver leurs repères.

Sélection Mali Mondial basket féminin
Les Aigles dames ne décollent pas encore

Deux sorties et deux défaites, c’est le bilan pour l’instant du Mali à la Coupe du monde féminine de basketball. Lors des deux rencontres les vice-championnes d’Afrique ont été battues par le Japon (56-83) et l'hôte du tournoi l'Australie (58-118). Deux très lourdes défaites.

«Le coupable, c’est moi»

Le coach Joaquin Brizuela Carrion prend sur lui ces deux revers. «Le coupable, c’est moi. Je dois beaucoup réfléchir surtout au niveau de la défense. Nous avons fait un très mauvais match. C’est vrai que l’Australie mais je me suis trompé clairement» reconnaît le sélectionneur du Mali en conférence de presse.

En plus du problème défensif à résoudre, c’est tout le collectif malien qui doit se remettre en cause et jouer en équipe. C’est l’analyse d’Oumarou Sidiya Maïga, sélectionneur de l’équipe nationale U16 du Mali. «Je n’ai vraiment pas aimé la production des enfants. On a l’impression qu’elles cherchent plus à faire des statistiques que de jouer en équipe. Je n'ai pas compris pourquoi elles ne jouent pas plus solidaire en attaque et en défense. C’est ce qui explique les écarts parce que techniquement, je ne vois pas de très grandes différences avec les autres équipes» dit-il.

«Le plus important c’est d’acquérir l’expérience»

Oumarou Sidiya Maïga connait bien ce groupe. Huit des douze ont en effet été championnes d’Afrique U16 avec lui. Ce choix d'aller dans cette compétition très relevée avec un groupe très jeune est assumé. C’est une opportunité offerte aux joueuses pour acquérir de l’expérience et de progresser. «Le plus important pour ces filles-là, c’est d’acquérir l’expérience. Une expérience qu’on peut positiver et mettre au service de notre équipe à partir de l’année prochaine déjà sur la scène africaine. Je crois que ça doit être l’une des équipes les plus jeunes de la compétition. Nous avons une chance de se qualifier pour le tour suivant, il suffit de bien négocier les matchs contre la France et la Serbie», explique Oumar Sidiya Maiga.

Après les deux revers, les Maliennes seront opposées successivement à la France (25 septembre), à la Serbie (26 septembre) et au Canada (27 septembre).

Drissa NIONO

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