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Mondiaux d'Oregon 2022 : 5 déceptions africaines à Eugene

Les 18èmes Championnats du monde d'athlétisme se déroulaient du 15 au 24 juillet à Eugene, temple de la discipline dans l'Oregon. L'Afrique y a décroché 28 médailles au total. Un bilan satisfaisant qui aurait pu être bien meilleur si quelques ambassadeurs du continent n'étaient pas passé à côté de leurs Mondiaux.

Julius Yego
Le Kényan Julius Yego a connu des Mondiaux 2022 compliqués.

Julius Yego, stoppé dès les qualifications

« Lamentable », c'est par ce qualificatif que la presse kényane, Capital Sport en tête, a qualifié la performance de Julius Yego lors de ces Mondiaux d'athlétisme. Attendu pour briller dans l'épreuve du lancer de javelot, et même rapporter une médaille, le Kényan a vu son parcours tourner court. Il s'est arrêté net dès les qualifications, incapable d'aller au-delà des 80m pour espérer aller plus loin dans le tournoi. Après plusieurs tentative, dont le meilleur lancer à 79,60m, Julius Yego a dû se résoudre à voir ses concurrents aller se disputer les médailles en finale, sans lui. Une déception pour le Kéyan, qui a ensuite admis avoir du mal à retrouver son vrai niveau, depuis une blessure survenue en 20219.

Marie-Josée Ta Lou, loin de ses standards

Elle était la plus grande chance de médaille lors de ces Mondiaux d'Oregon, mais Marie-Josée Ta Lou n'a pu que constater l'écart qui la séparait de ses adversaires. Attendue sur 100m et 200m, l'Ivoirienne a d'abord déchanté sur la ligne droite. Pourtant parvenue à se qualifier en finale, elle a terminé à la 7ème place, loin derrière ses rivales jamaïcaines qui ont trusté toutes les places sur le podium. Ses 10s93 n'ont pas fait le poids face à Shelly Anne- Fraser (10 s 67), sacrée championne du monde, Shericka Jackson (10s73) et Elaine Thompson-Herah (10s81). Attendu pour prendre sa revanche sur le 200m, une distance qui lui a souri sur ses dernières sortie, la sprinteuse de poche a dû se résoudre à déclarer forfait. Une sortie par la petite porte.

Lire sur le même sujet : Mondiaux d'Oregon 2022 : le top 5 des performances africaines

Favour Ofili cale en demies sur le 200 féminin

Autre déception sur le sprint féminin, Favour Ofili. Après une saison indoor extraordinaire, la Nigériane a réalisé un très bon début d’exercice en plein air. La jeune sprinteuse 20 ans était classée numéro 1 du classement mondial du 200m féminin et débarquait donc aux Mondiaux d'Oregon avec des ambitions légitimes. Mais ses espoirs de médaille se sont stoppés net en demi-finales du 200m. Engagée dans la dernière demie, Ofili devait finir parmi les deux premières, ou alors espérer se qualifier au temps. Ce ne sera ni l'un, ni l'autre. 3ème de sa série derrière Shelly-Ann Fraser-Pryce (21s82) et l'Américaine Abby Steiner (22s15), la Nigériane a terminé 3ème de 22s30, synonyme d'élimination.

Les relais sont restés muets

Les difficultés rencontrées par les représentants africains aux Mondiaux d'Oregon sur sprint masculin et féminin et se sont confirmées sur les épreuves de relais (4x1000m). Le continent avait pourtant réussi à qualifier trois représentants dans les finales Hommes et Dames, mais aucun n'est parvenu à arracher une médaille. Dans le camp masculin, l'Afrique du Sud et Ghana ont terminé aux 5ème et 6ème place, loi derrière le Canada, les USA et la Grande Bretagne. Pas plus de succès pour le Nigeria dans le tableau féminin, qui échoue au pied du podium d'une course dominée par les Américaines, devant la Jamaïque et l'Allemagne.

Le demi-fond kényan, une première depuis 2011

D'ordinaire, c'est leur distance de prédilection et les Kényans brillent sur le 1500m. Mais aux Mondiaux d'Oregon, une petite révolution s'est produite avec aucune médaille ramené par les coureurs des hauts plateaux sur la distance. Les spectateurs ont vu les coureurs européens briller rafler les trois premières places du podium, une première historique. L'Écossais Jake Wightman s’est imposé (3'29''23) devant le champion olympique en titre, le Norvégien Jakob Ingebrigtsen (3'29''47) et l'Espagnol Mohamed Katir (3'29''90). Champion du monde en 2019, Timothy Cheruiyot (3'30''69) et son compatriote Abel Kipsang (3'30''21) ont respectivement terminé aux sixième et septième. Une grande déception pour le Kenya a toujours ramené au moins une médaille sur 1500m masculin, depuis les Mondiaux de Daegu, en Corée du Sud en 2011.

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