Agé seulement de 20 ans, Isack Hadjar va être lancé dans le grand bain. Le Franco-algérien apporte un vent de fraîcheur sur le circuit de la Formule 1, cette saison. Membre de l'écurie des Racing Bulls, il est promu pour remplacer le Mexicain Sergio Perez. Lui qui a été repéré en 2017 par la Fédération Française de Sport Automobile lors d'une course de Karting.
Tout sauf un hasard. Isack Hadjar a été programmé pour réussir en F1. Né le 28 septembre 2004 à Paris, le Franco-algérien a brillé dans la catégorie des jeunes et dans les compétitions intermédiaires. Tout logiquement, il découvre le circuit majeur à seulement 20 ans et avec énormément d'attentes.
Ce Grand Prix de Melbourne en Australie fera date. Il sera marqué par la première d'Isack Hadjar en Formule 1 avec les Racing Bulls. Les performances du pilote de 20 ans seront scrutées à la loupe, étant promis à un très bel avenir sur le circuit après des prestations remarquables chez les jeunes.
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Malgré son jeune âge, Hadjar est déjà très mature. Il sait déjà là où il veut aller en Formule 1. Il ne se fixe aucune limite et croit en ses capacités et qualités pour bouleverser la hiérarchie dans les années à venir.
« J’ai un menton très solide, le sang chaud, un franc-parler et je suis courageux. J’entends parfois des pilotes dire qu’ils changent de personnalité sous le casque, mais ce n’est pas mon cas. Je fais tout pour rester le même. Au volant, comme dans la vie, je suis lucide et conscient. Je ne me déconnecte jamais parce qu’il ne faut jamais perdre le contrôle de soi », a-t-il déclaré dans les colonnes du journal Libération.
Faire cette course en F1, sonne déjà comme une victoire pour Isack Hadjar. Puisque les débuts n'ont pas été roses pour lui. Il a connu toutes les difficultés. Il a fait face à un retard de croissance et cela l'a désavantagé dès ses premières années de compétition. Outre cela, la difficulté sur le plan économique pour entretenir sa monoplace.
« Tu ne vois pas grand-chose. Tu ne peux pas freiner avec la force que tu veux. Mais quand c'est comme ça depuis que tu as 7 ans, c'est la routine. C’est toujours mon père qui a fait ma mécanique, alors que d’autres pilotes avaient des équipes privées. Je n’ai jamais pu faire le calendrier en entier, avoir le meilleur moteur, etc. J’ai toujours dû compenser, c’était frustrant », raconte-t-il dans le documentaire Le Feu Intérieur sur Canal+.
Comme dit plus haut, Hadjar a fait ses débuts en Karting en 2012 où il a impressionné la Fédération Française de Sport Automobile (FFSA). En 2018, il a participé aux Championnats d'Europe junior.
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En 2019, le Franco-algérien fait sa première apparition en monoplace dans le championnat de France de Formule 4 après avoir remporté le trophée Winfield. Au terme sa première saison, il termine 7e avec 118 points et une victoire à Spa-Francorchamps en Belgique. Lors de sa deuxième saison en France, le natif de Paris a clairement affiché sa progression. Il termine avec un bilan élogieux de 3 victoires, 2 poles positions, 11 podiums et un total de 233 points.
Isack Hadjar passe la saison 2021/22 en Formule Régionale Européenne après sa signature chez R-ace GP. En 2020, il monte en Formule 3 et très rapidement, il gravit les échelons. Au terme de la saison 2023/24, il est vice-champion de Formule 2.
Isack Hadjar est désormais aguerri pour la Formule 1. Il a connu une progression linéaire.
