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Kamaru Usman vs Dricus Du Plessis : un combat pour implanter l’UFC en Afrique ?

A la suite de sa victoire par décision unanime contre Joaquin Buckley le week-end dernier, Kamaru Usman a invité Dricus Du Plessis, actuel champion des poids moyens à un combat sur le continent, de quoi relancer le débat sur une implantation en Afrique de la plus grande organisation de MMA au monde.

Kamaru Usman a Dricus Du Plessis dans son collimateur.

Kamaru Usman a profité de sa victoire contre Joaquin Buckley pour demander un UFC Afrique contre Dricus Du Plessis et ainsi mettre indirectement la pression à Dana White qui peine encore à tenir un événement de son organisation sur le continent.

Entre rêve et défi infrastructurels

Un ancien champion poids lourd et un champion poids moyen pour une carte en Afrique, c’est le rêve éveillé du « Nigerian Nightmare » qui souhaite affronter « Stillnocks » sur le continent après son retour en force : « Je veux une carte 100 % africaine, a souhaité Kamaru Usman dans TMZ. Afrique contre Afrique, première carte en Afrique. L’UFC est sur le point d’y parvenir. Afrique du Sud contre Nigeria. En plus, c’est une rivalité qui dure depuis toujours. »

Mais depuis sa création en 1993, l’Ultimate Fight Championship n’a jamais organisé d’évènement en Afrique. Ce en dépit de plusieurs grands noms issus du continent qui sont passés par l’organisation et qui y ont surtout laissé leur empreinte avec une ceinture. Francis Ngannou (Cameroun), Israel Adesanya (Nigeria), Kamaru Usman (Nigeria) ou encore la nouvelle génération emmenée par Dricus Du Plessis (Afrique du Sud) ont tous été champions du monde de leurs différentes catégories au sein de l’organisation.

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En août 2024, le patron de l’UFC, Dana White a évoqué l’éventualité d’un premier UFC Afrique après la victoire de Dricus Du Plessis contre Israel Adesanya qui l’a consacré champion chez les poids moyens. « J’aimerais aller en Afrique pour la première fois. Nous avons un champion sud-africain. J’aimerais aller partout sur la planète, où nous finirons par organiser un événement en direct », avait-il déclaré au Business Sport Journal. Mais voulant d’un évènement en extérieur, la contrainte infrastructurelle se pose comme il l’a souligné deux mois plus tard.

« Vous savez à quel point je veux ça, j'ai essayé d'y arriver. La situation de l'arène là-bas est difficile, c'est difficile à réaliser. C'est le défi avec l'Afrique dans son ensemble. On essaie de trouver une solution. Le lieu où on devrait le faire, c'est en extérieur, et vous savez ce que j'en pense. J'ai donc essayé de comprendre la météo… le vent est un gros problème. On l'a fait plusieurs fois, mais tout ce qui peut influencer l'issue du combat me dissuade d'essayer. Le vent, la pluie, les insectes, l'excès d'humidité… Beaucoup de choses peuvent perturber le combat », a-t-il laissé entendre lors d’une conférence de presse octobre dernier.

Un positionnement stratégique

Mais pour répondre au défi du temps et à l’influence grandissante de l’organisation rivale, la Professional Fighters League (PFL) – créée seulement en 2007 - sur le continent après l’arrivée de Francis Ngannou, l’UFC serait bien inspirée de revoir sa position et opter pour un évènement indoor. D’ailleurs, le MMA est en pleine expansion en Afrique avec des efforts qui sont faits en matière d’infrastructures. La Dakar Arena, une enceinte de 15 000 places au Sénégal en est l’exemple parfait.

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Le chef des opérations de l’UFC Lawrence Epstein a d’ailleurs évoqué cette possibilité en 2023. « La tenue d'un évènement UFC en Afrique est dans notre viseur depuis de nombreuses années », avait-il rappelé au micro de la BBC. Avant de renchérir sur le volet économique qui est crucial pour la tenue de l’événement. « La première chose que nous recherchons c'est une Arena qui répond à nos attentes. Nous apprécions les salles qui ont une capacité qui oscille entre 12 000 et 20 000 places. L'Afrique a sans nul doute des salles plus petites et il n'y a rien de mal à cela mais nous aimons que nos salles soient pleines pour créer cette incroyable énergie et, bien évidemment, plus il y a de tickets vendus mieux c'est », a concédé Epstein.

Epstein a ensuite encensé le Sénégal. « C'est pour cela que Dakar mène la danse car il y a là-bas l'une des plus grandes salles d'Afrique sub-saharienne et de nombreux évènements y ont déjà eu lieu avec succès. Le Sénégal est en tête de liste sur la base des informations que notre équipe a pu réunir. La prochaine étape sera d'envoyer notre équipe opérationnelle pour faire une étude de terrain, évaluer la salle et toutes les infrastructures dont nous aurons besoin pour organiser l'évènement », avait-il ajouté.

Revenir à cette option d’événement en interne faciliterait l’implantation de l’UFC Afrique qui va offrir un positionnement stratégique à l’organisation et surtout permettre à cette dernière de déceler et mieux encadrer les talents sur le continent. Même s'il sera économiquement moins rentable par rapport aux événements aux Etats-Unis, en Australie ou en Arabie Saoudite, il aura le mérite de baliser la voie et de créer une émulation à travers le continent.

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