De retour de France où elle a assisté au congrès de la Fédération française de randonnée pédestre, Marie Laure Esssan fait le point sur cette assise somme toute bénéfique pour sa structure. La présidente de la Confédération africaine de randonnée pédestre (CARP) entrevoit l’avenir avec beaucoup plus d’optimisme.
Vous étiez en France pour assister au congrès de la Fédération française de randonnée pédestre. Votre structure s’exporte de plus en plus…
La CARP a été invitée à prendre part au congrès de la FFRP, du 29 mars au 4 avril 2023 en France, précisément à Hyères dans la région du Var. Aux dires de la présidente Brigitte Soulary, cette invitation était fondée sur le projet de la Fédération française de nouer des liens avec des structures amies et des organisations de tous pays partageant les mêmes ambitions. Cette vision globale des relations multilatérales et de partages des expériences expliquent la présence à ce congrès de la délégation internationale qui comprend la France, le Québec et l’Afrique.
De façon concrète, qu’avez-vous tiré comme enseignements ?
La délégation a pris part aux ateliers de travail sur divers thématiques, aux activités de randonnée et de découverte de la région du Var. En plénière nous avons présenté succinctement les fédérations ivoirienne et sénégalaise avant de résumer l’offre africaine en rapport avec le thème « tourisme et randonnée, un duo gagnant ».Je puis vous assurer que nous avons marqué les esprits à ce congrès par notre plan et nos objectifs.
Comment comptez-vous faire de ce slogan une réalité ?
Le soutien et l’accompagnement de la FFRP a été requis pour poursuivre la collaboration ainsi ouverte. Le comité directeur et l’ensemble des congressistes ont beaucoup apprécié cette intervention quant à la révélation de l’Afrique comme une destination favorable au développement de la randonnée. Tout ceci a valu qu’un mémorandum soit signé entre l’Europe, la France, le Québec et l’Afrique sur la création d’une plate-forme internationale de travail.
Entretien réalisé par Kader G