MATCHS DU JOUR 10
L’athlétisme kenyan est éclaboussé par de nombreux cas de dopage ces dernières années. Le pays d’Afrique de l’Est réputé pour ses coureurs de fond et de demi-fond figure d'ailleurs depuis 2016 dans la catégorie A des pays sous surveillance de l’athlétisme mondial et de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Et selon le président de la Fédération internationale d’athlétisme, Sébastian Coe, un long « chemin » attend le Kenya dans la lutte contre le dopage, a-t-il déclaré jeudi 5 janvier, après une série de suspensions pour prises de produits prohibés par des sportifs kényans.
Le pays du double champion olympique du marathon Eliud Kipchoge a pourtant pris des engagements contre le dopage après avoir échappé l'année dernière à une exclusion par la Fédération internationale d'athlétisme. Mais plusieurs dizaines de coureurs kényans ont été suspendus après avoir été contrôlés positifs à des produits dopants en 2022.
Les autorités kényanes ont promis de dépenser 24 millions d'euros sur cinq ans pour financer la lutte contre le dopage avec recrutement d'agents supplémentaires, augmentation du nombre de tests et renforcement des programmes d'éducation et de sensibilisation des sportifs. Le pays a mis en place en 2016 sa propre agence antidopage et introduit des sanctions pénales, notamment des peines de prison. Mais personne n'a été poursuivi à ce jour, souligne RFI.