MATCHS DU JOUR 3
Une polémique est dans l'air à un peu plus de deux mois de la CAN 2021. L’accord-cadre conclu le 22 octobre entre la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le Cameroun et la CAF, en vue de la bonne organisation de l'événement, en est la cause. Selon RFI, certains membres de la Fécafoot ne goûtent pas la ratification de l'accord-cadre. Ils ont saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour obtenir son annulation.
Ces «frondeurs» pensent ainsi que le Comité exécutif de la CAF n’aurait pas dû ratifier le document. Ils se basent sur l’article 11 des statuts de l'instance continentale du football. Lequel stipule : «1. Les membres des organes des associations nationales ne peuvent être désignés que par voie d’élections ou de nominations internes. Les statuts des associations doivent prévoir des dispositions assurant une indépendance totale pour ces élections ou nominations. 2. La CAF ne reconnaît pas les organes d’une association nationale n’ayant pas été élus ou nommés conformément aux dispositions du para. 1 du présent article. Cela concerne également les organes élus ou nommés à titre intérimaire.»
La même source précise que les contestataires considèrent que la signature de l’accord-cadre sur la CAN 2021, pour le compte de la fédération camerounaise, n'est pas du ressort de Seidou Mbombo Njoya, président intérimaire de l'instance nationale. Ils invoquent l'annulation en janvier 2021, par le TAS, de son élection en 2018 au poste de président de la Fécafoot.
Il faut toutefois noter que la FIFA reconnaît à Njoya le statut de patron intérimaire de la football camerounais.