Dans une interview accordée à L'Equipe, Sébastien Haller a regretté l'envahissement de terrain après le sacre des Eléphants de Côte d'Ivoire en finale de la CAN 2023 lors de laquelle il a été buteur (2-1 contre le Nigeria). Influenceurs, politiques et supporters avaient pris d'assaut la pelouse du Stade Olympique Alassane Ouattara, privant ainsi les joueurs de célébration comme ils l'auraient souhaité.
Mais il a d'abord évoqué les conditions dans lesquelles il a participé à cette Coupe d’Afrique des Nations, lui qui était incertain jusqu’aux dernières semaines avant le coup d’envoi de la compétition en raison d’une blessure à cheville : « J’attendais cette CAN depuis tellement longtemps que je n’ai pas hésité à y aller, en sachant que je ne pouvais pas être de retour avant une éventuelle demi-finale. Vu l’état de ma cheville, je ne sais toujours pas comment j’ai pu finalement jouer dès le 8e contre le Sénégal… », s’étonne encore l’attaquant d’Utrecht.
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« J’ai passé mon temps entre les mains de kinés, j’avais presque l’impression de dormir avec eux. On a fait avec les moyens du bord dans des conditions assez rudimentaires. C’était frustrant car j’avais rêvé de ce moment et j’y assistais impuissant. Mais c’était un pari. Physiquement et mentalement, ce mois m’a usé et je l’ai payé ensuite. Il n’y a que la victoire qui permet de savourer et de se dire que ça valait le coup », a-t-il poursuivi.
« C’était fort. Mais il y a instantanément eu trop de monde sur le terrain, des gens qui n’avaient rien à faire là. C’est le seul truc qui me reste en travers de la gorge car je n’ai pas pu profiter de cet instant privilégié avec l’équipe. On m’a volé ce moment unique. », a regretté Sébastien Haller dans les colonnes de L’Equipe.