La sélection masculine de Djibouti n’a plus de coach puisque Abdourahman Okieh n’exerce plus en tant que sélectionneur. Une décision qui n’a pas été communiquée au public et qui interroge encore sur le management de la Fédération djiboutienne de football.
Où s’arrêtera la débâcle pour le football djiboutien ? Entre l’absence de stade aux normes – obligeant les équipes du championnat à s’affronter au centre technique qui n’est lui-même pas adapté pour cela -, les affaires judiciaires, les cas de match truqué, et les récentes humiliantes défaites des sélections féminines et masculines, rien ne semble aller.
Pis encore, la fédération n’a pas communiqué sur le départ de son sélectionneur, Abdourahman Okieh. Personne ne sait donc s’il s’agit d’un licenciement, d’une démission, d’une rupture à l’amiable ou même les motifs exacts ayant poussé à cette séparation.
Qui de l’État ou de la fédération décidera du sélectionneur ?
Intronisé en 2022, celui qui est surnommé Bikila, a fait ce qu’il a pu vu le peu de moyens et le manque global d’organisation (décrié aussi par les joueurs, notamment pour les voyages).
Bénéficiant de deux attaquants naturalisés (Samuel Akinbinu du Nigeria et Gabriel Dadzie du Ghana), les Requins de la Mer Rouge ont parfois fait illusion en grappillant quelques résultats positifs (nul face à l’Éthiopie le 9 juin 2024 en qualifications à la Coupe du Monde) mais les derniers résultats ont ramené Djibouti des années en arrière : 4-1 face au Burkina Faso, 6-1 face à l’Éthiopie.
De fait, depuis quelques semaines, plusieurs intermédiaires clamaient en coulisses que l’État djiboutien était à la recherche d’un nouveau sélectionneur. Reste à savoir si le dernier mot reviendra au politique – vu qu’il payera le salaire – ou si la fédération voudra décider in fine qui sera sur le banc de l’équipe nationale à la rentrée.