Après plusieurs mois d’hésitation, les autorités malgaches ont choisi Martins pour diriger les Barea avec le rêve d’une qualification à la Coupe du monde 2026. Une tâche ardue vu l’ampleur du travail à réaliser et la débâcle de la non-qualification à la CAN (dernier de son groupe). Le football malgache comptait nommer un homme capable de redresser la sélection nationale et raviver la flamme de supporters désabusés.
Comme souvent, les autorités supervisèrent le processus et décidèrent grandement de l’heureux élu au détriment d’une fédération fonctionnant au ralenti avec un président, Alfred Randriamanampisoa, fortement décrié pour sa gestion.
Lova Ramisamanana, un des hommes décisifs dans cette nomination
Placé dans une shortlist de cinq noms, Corentin Martins a bénéficié d’un intense lobbying de Lova Ramisamanana, un conseiller technique au ministère des Sports proche du chef de l’État, et de Hermann De Souza, un agent.
Arrivé sur place, le technicien français sera présenté à la presse ce jeudi 30 janvier. De quoi espérer un meilleur avenir pour les Barea et Martins qui restait sur des expériences décevantes avec la sélection libyenne et des clubs algériens (Paradou et CR Belouizdad) après avoir qualifié à deux reprises la Mauritanie à la CAN.