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CAN 2023 : Mali qualifié, l'Afrique du Sud sauf séisme en 8es ; Namibie ou Tunisie pour les accompagner ?

Afrique du Sud presque en 8es ; victoire obligatoire pour la Tunisie sous peine d’élimination précoce

L’Afrique du Sud avec sa 2e place et sa différence de buts de +2 dispose d’un matelas confortable comme avance pour se qualifier en huitième de finale de la CAN 2023. Seule une défaite par plus de 4 buts d’écarts pourrait sonner son élimination. Ce qui serait un séisme. A contrario son adversaire tunisien a besoin d’une victoire pour accrocher de manière certaine le wagon des 8es. Le match promet donc, car la Tunisie visera la victoire. En face, l’équipe d’Hugo Broos, pas tenue de gagner  certes, jouera la gagne, mais risque de laisser le ballon aux Aigles de Carthage. Elle qui excelle en contre-attaque, jouera seulement, les situations franches.

La Tunisie a un sacré match, elle devra attaquer tout en étant vigilante face à la rapidité en contre des coéquipiers de Percy Tau. Son sélectionneur Jalel Kadri en est conscient. « Nous devons commencer le match avec une grande concentration (…). Nous devons encore travailler dur pour remporter la victoire », requiert-il de la part de son équipe.

Pour les Bafana Bafana, seule une victoire, combinée à un match nul, dans l’autre match de la poule, ou une victoire namibienne leur permettrait d’avoir la 1ère place du groupe E. Hugo Broos en conférence de presse, en direction du match, a déclaré viser la victoire : « Après la grande victoire de dimanche, nous avons un regain d'énergie. L'équipe sera prête. Nous savons que la Tunisie est une grande équipe. Nous nous battrons chaque seconde pour obtenir un bon résultat. »

Le Mali veut conserver sa 1ère place ; un point nécessaire à la Namibie pour être des 8es

Les Brave Warriors de la Namibie n’ont besoin que d’un point pour rejoindre les 8es de finale. Leur adversaire malien déjà qualifié, cherchera certainement à conserver la 1ère place contre la Namibie, pour avoir a priori un adversaire plus faible et rester sur ses bases. Mais pas à n’importe quel prix. Les Aigles pourraient à ce jeu se faire punir et se faire ravir la 1ère place, qu’ils veulent tant conserver.  Car l’équipe de l’Afrique Australe, excelle en attaque rapide.

Le Mali devrait donc dominer les débats, contrôler le match au vu de sa supériorité technico-physique. Il devra cependant user d’une tactique réfléchie pour parvenir à ses fins. La Namibie même si cela n’est pas son jeu, devrait faire le dos rond et exploiter à fond les rares occasions qui se présenteront à elle. Les Namibiens ont certainement tiré les leçons de leur défaite, contre leur voisin sud-africain, avec un score lourd imputable à leur volonté de jouer et de revenir au score.  Ce qui les a exposés à des contre-attaques dévastatrices. Le match pourrait être bizarre, avec des équipes jouant contre-nature.

« C’est un match important pour nous. On va jouer à fond nos chances. On compte sur notre union, notre résilience et on veut écrire l’histoire », a déclaré le coach de la Namibie Collin Benjamin en conférence d’avant-match. Son homologue du Mali Eric Sekou Chelle a reconnu jouer la gagne.  « C’est bien qu’on soit qualifiés avant ce match mais n’empêche on veut gagner pour garder la tête du groupe. On respecte beaucoup la Namibie et comme on a vu dans le tournoi, c’est le genre d’équipes qui posent beaucoup de problèmes. Ils proposent un bon football. On vise les trois points », conclut-il ses propos.

CAN 2023 : la Zambie, à 10, arrache le nul face à la Tanzanie

La Tanzanie mieux entrée dans le match ouvre le score par l’intermédiaire de Simon Msuva à la (11e min).  Cela la suite d’une perte de balle zambienne aux 40 m qui voit Samatta porter le ballon jusqu’à l’entrée de la surface, avant de servir sur la droite Msuva qui fusille le gardien zambien Mulenga d’une lourde frappe.

La Zambie qui s’est reprise après le but, prend l’initiative du jeu sans se créer d’occasion. C’est enfin à la (30e min) que les Chipolopolos en ont une. Lameck Banda, le joueur le plus percutant côté zambien, fait un festival sur l’aile droite en se jouant de son vis à vis zambien avec des dédoublements de crochets. Il exécute un centre précis ensuite au 2e poteau. Nsakala n’a qu’à placer la tête pour marquer dans le but vide. Mais il rate, on ne sait comment, l’immanquable.

Un tournant dans le match, ensuite, c’est le rouge du capitaine zambien Kabwe, à la 44e min à la suite d’un second carton jaune obtenu. Une décision sévère !

A la fin du premier acte la Tanzanie mène (1-0). La Tanzanie et la Zambie ont chacune 4 tirs dont un cadré. La possession a été à l’avantage de la Tanzanie (55%) contre 45% pour la Zambie.

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La Tanzanie en contrôle lors de la seconde période

La seconde mi-temps démarre sur un rythme lent avec une Tanzanie en contrôle. La première situation dangereuse intervient à la 54e min. Sur une phase de possession assez longue, les Taifa Stars manquent de doubler la mise.  Husseini Mohamed bien lancé centre en direction des attaquants tanzaniens ; l’intervention zambienne pour empêcher le ballon de leur arriver, est proche de déboucher sur un but contre son camp.

La Zambie a l’occasion d’égaliser à la 62e après une récupération de Daka au milieu de terrain. Il amorce une course et se retrouve avec un coéquipier, en situation de 2 Zambiens contre 1 Tanzanien, dans la surface. Mais Daka décide de jouer solo jusqu’au bout et son tir est capté par le gardien tanzanien.

La Tanzanie a une nouvelle occasion à la 71e sur un tir aux 20 m, mais le gardien zambien se couche bien. La Zambie, à force d’abnégation, égalise sur un corner, avec un coup de tête coupé et décroisé de Patson Daka (88e min), qui se rattrape de son action ratée de tout à l’heure. Le score ne bougera plus.

A la fin du match la Tanzanie a comme statistiques 56% de possession, 6 tirs et 2 cadrés. La Zambie réduite à 10 une mi-temps a eu 44% de possession, 11 tirs dont 4 cadrés.

CAN 2023 : Tunisie et Mali se quittent bons amis

Dans un match où la Tunisie est mieux entrée, mais sans trouver la faille malgré quelques situations, c’est l’attaquant malien Lassine Sinayoko qui débloque le compteur à la (9e min) pour les Aigles. L’action est partie de la défense malienne, le ballon parvient à Sinayoko hors des 18 m. Il tente une incursion réussie sur le côté gauche, prend de vitesse deux défenseurs entre lesquels, il s’incruste, et enchaine un tir croisé. Le ballon tape le ras du poteau droit et rentre dans les buts tunisiens. Le tir est imparable pour le gardien des Aigles de Carthage. (1-0) pour le Mali.

La Tunisie répond à la 19e sur un centre d’Ali Al-Abdi repris de la tête par Msakni. Le ballon suit une trajectoire bizarre et est proche de rentrer, mais le défenseur malien Kouyaté le repousse en corner. Une minute plus tard, sur un nouveau déboulé d’Ali Al-Abdi depuis l’aile gauche suivi d’un centre, Hamza Rafia, qui arrive lancé, devance toute la défense malienne, et tend le pied pour égaliser à (1-1).

Personne ne prend ensuite le dessus dans le jeu. Les initiatives des deux côtés se suivent, sans qu’aucune équipe n’ait une grosse occasion. Les défenses ont pris le pas sur les attaques.

Les 2 équipes rejoignent les vestiaires sur le score de 1-1. Le Mali a dominé dans la possession avec 60% contre 40 pour les Tunisiens. Au bilan des occasions, les équipes sont presque à égalité. Le Mali a eu 3 tirs pour 1 cadré, qui a donné le but. La Tunisie de son côté a eu 4 tirs pour un cadré.

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Le Mali domine mais la Tunisie défend bien

La première occasion franche de la seconde période intervient à la (50e min). Kamory Doumbia sur une course folle de plus de 40 m, se joue de tous les défenseurs tunisiens, mais manque de peu le cadre sur un extérieur du pied. Le Mali domine la suite du match, avec des offensives qui se suivent ; mais la défense tunisienne vigilante ne concède pas d’occasion.  C’est ensuite à la 78e min qu’il y a une nouvelle occasion notable. Sinayoko, très volontaire, est à la réception d’un centre d’Hamari Traoré mais le ballon s’envole au-dessus de la transversale.

La Tunisie qui a décidé d’attendre les Maliens obtient enfin une occasion sur un contre à la 79e sur une contre-attaque. Mais le tir tenté au bout de l’action, à la suite d’une feinte sur un défenseur, est contré in extrémis par un pied malien. La domination malienne se poursuit, face à une Tunisie sans moyen offensif, qui est par contre très efficace en défense. Bissouma s’essaiera sur coup-franc dans les arrêts de jeu mais sans succès. Et finalement le match se termine sur un nul (1-1) frustrant pour le Mali.

A l’issue du match les statistiques donnent pour le Mali 62% de possession, 11 tirs pour 2 cadrés et pour la Tunisie 32% de possession, 5 tirs pour un cadré.

CAN 2023 : les Requins bleus du Cap-Vert coulent les Mambas du Mozambique

L’attaquant cap-verdien Bebé s’illustre sur coup-franc

Bebé a été l’auteur d’un festival dans ce 1er acte avec des démonstrations de sa force de frappe sur coup-francs. L’attaquant cap-verdien a d’abord tiré une mine, au-delà des 25 m sur la barre à la (27e min). La 2e tentative, à 40 m avec un effet flottant, vous avez bien entendu, sera la bonne à la (32e min). Le ballon se loge au fond des filets. Il faut souligner sur le but la faute de main du gardien mozambicain Hernani Siluane. Le but récompense par contre la meilleure entame de match des Requins bleus, dans cette rencontre. En effet à ce moment le Cap-Vert avait déjà tenté 7 tirs pour 3 cadrés, alors que les Mozambicains n’avaient jusque-là tenté qu’un tir non cadré.

La première frappe cadrée des Mozambicains intervient à la 37e min, mais est captée par le gardien du Cap-Vert. Elle est l’œuvre de l’ailier Witi. L’équipe commence enfin à jouer et croit obtenir, un penalty sur une incursion stoppée, de Catamo à la (39e min). Mais l’arbitre après s’être aidé de la Var annule la décision. Les 2 équipes rejoignent les vestiaires sur le score de (1-0) à l’avantage du Cap-Vert.

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Le Cap-Vert qualifié aux 8es, marque les esprits

Au retour des vestiaires le Mozambique opère 2 changements. C’est pourtant le Cap-Vert qui double la mise à la (51e min). Ryan Mendes profite d’un contrôle manqué d’Edmilson sur une relance mozambicaine, depuis la défense, pour surgir et tirer en force pour corser le score. Un cadeau bien exploité par le Cap-Vert ! Dans la journée des coup-francs, le Mozambique réagit sur un coup-franc merveilleusement enroulé des 25 m par Catamo. Malheureusement la frappe travaillée échoue sur la barre transversale (58e).

Le Cap-Vert porte ensuite le score à (3-0) sur un tir magnifique des 30 m de Kevin Pina à la (69e min). Maximum de réussite pour les Cap-verdiens auxquels tout sourit. Mais il faut aussi dire que c’est une réussite provoquée. Ce but n’entame pas les velléités offensives des Requins et des Mambas. Les uns tentant de revenir dans le match, les autres de corser l’addition. Mais les défenses ont pris le pas sur les attaques dans le reste du match qui ne verra plus de but être inscrit.  Score final (3-0) dans le duel des Lusophones.

CAN 2023 : la Guinée Equatoriale et Nsue punissent la Guinée-Bissau

Aucune équipe ne prend l’ascendant dans le 1er acte

Dans un match fermé jusque-là (21e min), Emilio Nsue ouvre le score à la suite sur un plat du pied. Cela consécutivement à un dégagement aux 5, 50 m, dévié de la tête par un joueur Equato-Guinéen vers Pablo Maret. Ce dernier lance idéalement Nsue, qui profite de la mauvaise lecture de la balle du capitaine bissau-guinéen Sori Mané pour se retrouver en face à face, avec le gardien Djoco.  Il croise son tir qui est contré, mais finit au fond.

La Guinée-Bissau répond sur un tir de Mama Baldé à la (36e), le premier cadré des Djurtus. Mais le gardien du Nzalang veillait. Dans le prolongement de l’action, une récupération bissau-guinéenne, aboutit à un centre en retrait précis vers Mama Baldé, et à l’égalisation sur un CSC de Orozco Fernandez, qui essayait de contrer le ballon.

Le match manque de s’emballer, une minute plus tard, avec un penalty obtenu par l’attaquant de la Guinée Bissau Fraculino Dju. Sur les ralentis, il semble être fauché par un défenseur. Mais alors que Baldé allait s’exécuter, l’arbitre après avoir consulté la VAR revient sur sa décision.

Le score de parité de (1-1) est logique à l’issue de la 1ère période, les 2 équipes se rendant coup pour coup. Même si la Guinée Equatoriale se montrait, plus précise, elle qui avait l’avantage à la possession. Qui dominait également aux occasions franches avec 2 tirs cadrés, sur 5 tentatives. La Guinée-Bissau, elle avait tenté 4 tirs pour 1 cadré et avait 43% de possession.

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Nsue avec 2 nouveaux buts coule la Guinée-Bissau

Dès le début de la seconde période la Guinée-Bissau ratait une occasion franche d’un tir trop décroisé et se faisait punir dans la foulée. Le dégagement du gardien équato-guinéen Ovono, dans la continuité de l’action, tombe sur les pieds de Josete Miranda, qui tire et donne l’avantage à son pays (46e), bien aidé par l’apathie des défenseurs bissau-guinéens.

La Guinée-Bissau bénéficie d’une belle situation d’égalisation à la (50e), mais la réussite continue de la fuir, avec un tir dans les nuages de Dju pourtant bien placé.

Bis repetita, l’action qui suit le raté Bissau-Guinéen donne, lieu à un nouveau but de Nsue (51e) qui est à la réception d’une merveille de centre, après un contre. Il tend le pied pour marquer dans le but vide, son 2e du jour.

Le match vire à la correction après un nouveau but de Nsue, son 3e, à la (61e) qui porte le score à (4-1). Sur une lumineuse, ouverture à la limite du hors-jeu, Nsue, seul face au gardien se joue de lui d’une feinte, pour ensuite tirer et marquer.

Le nouvel entrant bissau-guinéen, Tchami a l’occasion de réduire la marque à la (68e). Il se trouve après un pressing payant, en un contre un contre le gardien équato-guinéen, mais il rate son face à face.

La Guinée Equatoriale contrôle ensuite le reste du match. La Guinée-Bissau parvient cependant à réduire la marque sur un but de Zé Turbo à la (93e min). Score final (4-2) !

La possession à l’issue du match est presque paritaire. La Guinée Equatoriale a tenté 8 tirs pour 6 cadré. Quant à la Guinée-Bissau, elle a eu 48% de possession, 12 tirs avec seulement 2 qui ont été cadrés.  Les hommes de Baciro Candé peuvent nourrir des regrets surtout par rapport au penalty non sifflé qui aurait pu faire basculer le match.

CAN 2023-match d’ouverture : la puissance des Eléphants contre la patience et l’opportunisme des Lycaons

La cérémonie d’ouverture en prélude

La Côte d’Ivoire séduit beaucoup de ses hôtes par la qualité de ses infrastructures sportives (stades, terrains d’entrainements) et hôtelières et surtout par l’ambiance chaude qui y prévaut déjà.  Il va entrer ce samedi de plain-pied dans l’événement qui a nécessité tous ces investissements, qui explique l’entrain actuel. Avec comme avant-première, la cérémonie d’ouverture qui promet de mettre en valeur la diversité et la richesse de la culture ivoirienne. Mais encore de souhaiter la bienvenue (Akwaba) à tous ses hôtes de marque. Certes cette partie sera scrutée par le public africain, mais la plus grande attente reste pour les amateurs, le coup d’envoi officiel des matchs. Et pour mettre le public africain dans le bain de la fête du football africain, il y a au programme un prometteur Côte d’Ivoire-Guinée-Bissau à 20h GMT.

Les Eléphants pour marquer leur territoire

L’objectif affiché pour la Côte d’Ivoire qui joue à domicile avec la ferveur du public est sans aucun doute la gagne et peut-être l’obligation d’y mettre la manière. Cela pour ne pas entamer la ferveur du bouillant public ivoirien. La Côte d’Ivoire a logiquement le statut de favori. Elle a une équipe avec un savant dosage d’expérience, de talent ; assez complète sur toutes les lignes. A ce titre, les Orange auront l’initiative et le contrôle du jeu, sauf énorme surprise.

L’équipe en toute logique, tentera d’ouvrir rapidement le score, pour se rendre le match moins difficile, poussé par un 12e homme connu pour être fiévreux. Cela ne sera pas une sinécure ! Si la Côte d’Ivoire ouvre rapidement le score le match promet d’être ouvert. Les assauts des Eléphants dans leur forêt, pourraient au score final faire mal aux Djurtus. Mais cela n’est qu’un des multiples scénarios possibles.

Au cas contraire, avec un match fermé, les calculs, la pression, le stress pourrait se faire ressentir chez les Ivoiriens et renforcer la confiance des Djurtus, connus pour épuiser leur adversaire physiquement et psychologiquement.

Les Lycaons, une meute solidaire prête à profiter de toutes les miettes

Les Bissau-guinéens à l’image de leur totem les Lycaons, seront patients et opportunistes, face à la force de frappe des Eléphants. La meute de Djurtus en territoire ennemi, en déficit physique, technique, fera le dos rond. Ils opteront pour un regroupement défensif. Il y aura donc très peu d’espace pour les Ivoiriens. Leur stratégie sera d’user des contre-attaques pour essayer de marquer. Ils joueront aussi crânement leur chance sur les coups de pied arrêtés. Si leur plan porte ses fruits, avec soit avec un but en cours de match, ou encore la préservation de leur cage, un long moment, cela pourrait inhiber le public ivoirien.

Dans cette perspective, il n’est pas à exclure que les Bissau-guinéens dopés par la confiance engrangée au fil du match, ayant des signaux de vents favorables, visent la gagne. Les Lycaons sont reconnus très forts pour user leur adversaire dans la bataille psychologique, leur pendant animalier bien sûr. Les joueurs seraient malins de s’inspirer de leur symbole.

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Dynamiques du moment : collectif et attaque en forme côté ivoirien 

La Côte d’Ivoire monte en puissance depuis un certain temps. Après avoir fait un match nul très prometteur contre le Maroc (1-1, 14 octobre), puis montré beaucoup de réserve contre l’Afrique du Sud dans un autre match nul (1-1, 17 octobre), la Côte d'Ivoire enchaine depuis lors les victoires avec des scores fleuves. D’abord avec les 2 matchs des qualifications au Mondial 2026 gagnés respectivement contre la Gambie (2-0) et contre les Seychelles (9-0). La dernière répétition avant la CAN ce 6 janvier toujours en amical, s’est soldée par une victoire (5-1) contre la Sierra Leone.

La Côte d’Ivoire est donc globalement en forme avec un collectif qui tourne fort. L’attaque est efficace et en confiance, pour preuve la diversité buteurs.  La défense montre de la solidité. Mais encore son trident au milieu Sangaré-Kessié-Fofana lors des 3 derniers matchs, avec des adversaires pas d’un gros calibre, a assez bien tourné. Seko Fofana, comme identité remarquable semble en sus être dans une très bonne forme, au regard des 5 derniers matchs.

Mauvais signaux de la défense bissau-guinéenne avant le match

La forme des Djurtus est plus difficile à mesurer, parce que fluctuante. L’équipe reste sur une dernière mise en jambe ratée ce 6 janvier contre le Mali perdu (2-6). Avant cela les Bissau-guinéens ont enregistré tout d’abord un nul contre les Burkinabè sur leurs terres (1-1, 17 novembre), avant de s’imposer contre Djibouti toujours en déplacement (1-0). Les Lycaons ont auparavant perdu en amical contre leurs frères de la Guinée Conakry (0-1 le 13 octobre) et avant cela gagné leur dernier match de qualif pour cette présente CAN (2-1) contre la Sierra Léone.

Aucun joueur guinéen ne se détache dans les statistiques, ce qui veut dire que c’est le collectif qui prime. Tout le monde peut faire la différence. Sur les derniers 5 matchs, 6 buts ont été marqués par 6 buteurs différents.

Ces chiffres et constats et tout ce qui a été susmentionné, font de la Côte d’Ivoire le favori avec une attaque qui tourne fort face à la défense guinéenne qui lors de son dernier match n’a pas donné des gages de confiance.

Déclarations d’avant-match des sélectionneurs

Aux conférences de presse d’avant-match les entraineurs des deux équipes se sont exprimé ce vendredi. Jean-Louis Gasset, entraineur de la Côte d’Ivoire a mis le curseur sur les qualités de cette équipe :« C’est une équipe qui a battu le Nigeria. On vient de regarder les derniers matchs. Ils ont un joueur comme Mama Baldé, qui était à Troyes et actuellement à Lyon. Ils ont également des joueurs extérieurs rapide… C’est une équipe qui aime subir et contrer ».

Le sélectionneur des Éléphants préconise pour remporter le match : efficacité, concentration et respect scrupuleux des consignes. « Un match reste un match. Il n’y a plus de petites équipes. […]. Notre principe c’est de bien débuter en respectant notre consigne. Ils sont très dangereux dans les contres. Il faut dominer notre sujet et finir nos actions tout en étant bon techniquement », relève-t-il.

Son homologue bissau-guinéen Baciro Candé lui transfère la pression aux Ivoiriens.  « La Guinée Bissau n'a aucune pression. Nous venons pour jouer notre football pour essayer de réaliser la meilleure performance possible. Nous avons une équipe technique et soudée, et nous allons jouer libéré, tout en sachant nos limites », communique-t-il. Le technicien qui dispute sa 4e CAN consécutive a aussi tenu à rassurer, ses supporteurs, relativement au dernier match de réglage de la Guinée Bissau perdue contre le Mali (6-2). « Le 6-2 ne compte pas. Ce n'était pas la compétition. C’était une préparation pour faire tourner et observer nos joueurs ».

Qui triomphera de la bataille entre Eléphants et Lycaons ? Réponse à 22h00 sur Sport News Africa pour le debrief du match.

 

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