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CAN féminine 2022 : cinq choses à retenir de la compétition

La CAN Féminine 2022 a livré son verdict. Une compétition qui a tenu en haleine les nombreux fans dans le continent. Sport News Africa vous propose quelques points à retenir de l’édition de 2022.

CAN Féminine Afrique du Sud
L'Afrique du Sud championne d'Afrique

Premier sacre pour l’Afrique du Sud

La cinquième fois était la bonne. Après avoir perdu quatre finales de CAN féminine (2000, 2008, 2012 et 2018), l’Afrique du Sud a enfin remporté le titre. Les Banyana Banyana mettent ainsi fin à leur disette.

Par ailleurs, la nation arc en ciel devient seulement le troisième vainqueur de la CAN Féminine. Avant elle, seul le Nigeria avec neuf titres, et la Guinée équatoriale avec deux victoires, avaient soulevé le trophée.

Le Nigeria non médaillé, un événement

Véritable épouvantail du football féminin en Afrique, le Nigeria était attendu comme le grand favori du tournoi. Si plusieurs pays peuvent se contenter d’une demi-finale, les Super Falcons elles sont sans doute déçues. Eliminées par le Maroc en demi-finale, les nigérianes ont ensuite perdu le match de la troisième place face à la Zambie. Résultat des courses, le Nigeria rentre bredouille de cette CAN Féminine. Une situation loin d’être anodine.

C’est simplement la deuxième fois de son histoire que le Nigeria ne remporte aucune breloque en CAN Féminine. La seule fois, avant l’édition 2022, c’était en 2012 en Guinée équatoriale. Les Super Falcons avaient perdu la petite finale face au Cameroun.

Pari réussi pour le Maroc

Cette CAN Féminine au Maroc est une réussite à plusieurs égards. D’abord, parce que le pays organisateur a réussi le pari de la mobilisation. En témoignent les 50.000 spectateurs présents pour assister à la finale ce samedi. Ensuite, parce que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) avait fait de cette compétition un test grandeur nature pour sa sélection.

Pour sa troisième participation à la CAN Féminine, le Maroc a dépassé le premier tour pour la première fois cette année, et a atteint la finale. La FRMF avait mis les moyens. Elle avait en effet investi pas moins de 6 millions d’euros dans un programme de développement du football féminin. L’objectif étant d’atteindre les 90.000 joueuses professionnelles et 10.000 entraîneurs d’ici 2024. Par ailleurs, le FAR Rabat, qui a fourni huit joueuses à la sélection marocaine durant cette CAN, a atteint la finale de la première édition de la Ligue des champions.

Des attaques en verve

Cette CAN Féminine est aussi à placer sous le signe de l’attaque. Du début à la fin de la compétition, 26 rencontres ont été disputées. L’occasion pour les suiveurs de voir 62 buts inscrits.

A titre de comparaison, on a eu 51 buts lors de la précédente CAN Féminine, en 2018. Preuve s’il en est que le football féminin africain est sur la voie du progrès.

La Zambie a surmonté l’absence de Barbara Banda

Au début de cette CAN Féminine, tous les espoirs zambiens reposaient sur les épaules d’une seule joueuse : Barbara Banda. Mais stupeur, la joueuse a été exclue du tournoi en raison des tests d'éligibilité de genre. En gros, elle a un trop haut niveau de testostérone.

Malgré la perte de sa meilleure joueuse, la Zambie a réalisé la meilleure CAN Féminine de son histoire. Une première médaille pour les Copper Queens, également qualifiées pour la prochaine Coupe du monde.

SNA vous en dit plus !

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