Depuis son intégration chez les Black Stars en octobre 2020, Alexander Djiku savoure pleinement son intégration. Le défenseur ghanéen n’a disputé que deux matchs amicaux, mais il voit déjà les choses en grand. Avec deux rêves : disputer la CAN et la Coupe du monde.
L’histoire d’Alexander Djiku et les Black Stars n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Même s’il vit aujourd’hui pleinement son statut d’international. Plus que du bonheur. « C'était une grande fierté pour moi [de jouer pour le Ghana]. L'expérience internationale m'apporte beaucoup de choses », reconnait-il dans des propos relayés par Gold.com. Mais qu’est-ce que la Fédé ghanéenne a souffert pour attirer le défenseur de 26 ans. Sans doute attendait-il, comme la plupart des binationaux, un appel de l’équipe de France.
Mais l’intéressé donne une tout autre raison. Djiku lie en effet son refus à un besoin de stabilité. « J'ai été appelé il y a quatre ou cinq ans, mais je n'avais pas encore trouvé de stabilité dans un club. J'ai d'abord voulu devenir cadre quelque part avant de rejoindre la sélection. », explique l’ancien Bastiais. Sage décision finalement. Le natif de Montpellier est devenu l’un des joueurs incontournables du Racing Club de Strasbourg. L’ancien joueur du SM Caen pouvait donc se consacrer à sa carrière internationale. Loin de sa France natale et les Bleus.
Un rêve de CAN et de Mondial
Et pour les Ghanéens, c’est ça le plus important. Mais pour le néo-Black Star, il y a encore mieux. La Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Plus qu’un rêve pour Alexander Djiku. « Nous avons encore deux matchs en mars pour nous qualifier. J'ai hâte de revenir et de les gagner pour nous qualifier », poursuit-il. Mais le défenseur central de Strasbourg sait que le chemin est encore. Car bien que leader à égalité de points avec l’Afrique du Sud (9 pts), le Ghana doit remporter l’un de ses deux derniers matchs pour valider sa qualif.
« Nous avons dû attendre le bon moment, j'arrivais à maturité et il était temps de partir. Jouer une CAN serait vraiment bien, mais il faut d'abord se qualifier », rappelle le Franco-ghanéen. La Coupe d’Afrique des nations n’est cependant pas le seul rendez-vous dont rêve le Ghanéen. « Nous penserons ensuite à nous qualifier pour la Coupe du Monde (après la qualif à la CAN, ndlr). Ce serait un rêve de jouer aussi une Coupe du Monde, j'espère que nous ferons le nécessaire pour y aller ». C’est ce qu’on appelle : rattraper le temps perdu.
Wahany Johnson SAMBOU