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Après l’euphorie, des soucis à la Fédération de football des Comores

Logiquement louée pour sa qualification à la Coupe d’Afrique à l’automne, la Fédération comorienne de football traverse quelques mois plus tard une période bien plus compliquée. Outre les soucis économiques et politiques, la gouvernance tarde à mettre en place les projets nécessaires et la lassitude gagne de nombreux acteurs locaux.

Crise football Comores
Une crise est-elle en train de couver à la FFC ?

Que s’est-il passé en quelques mois ? Dans l’effervescence d’un sublime parcours qualificatif à la CAN 2025, les Comores semblaient enfin partis pour décoller sous l’égide de Saïd Ali Saïd Athouman, réélu en janvier pour un second mandat consécutif sans opposant.

Problème, l’allégresse semble s’être transformée en frustration puisque la fédération avance au ralenti avec un président toujours aussi absent, accaparé bien souvent par ses missions à l’étranger pour la CAF et surtout le COSAFA (Conseil des Associations de Football d’Afrique Australe) dont il assure la présidence en remplacement de l’Angolais Artur Almeida ; ce dernier ayant perdu les élections dans sa propre fédération nationale, l’empêchant donc de siéger comme président au COSAFA.

Un président absent

Aux Comores, beaucoup ironisent sur le fait que le président Athouman soit davantage présent au siège du COSAFA à Johannesburg qu’au propre bureau de sa fédération à Moroni. Or, cette absence pèse réellement sur le fonctionnement global de la fédération dont le laxisme est parfois déroutant.

Malgré la nomination d’un nouveau secrétaire général, Hamidou Mradabi qui œuvrait auparavant dans le secteur informatique, la Fédération de football des Comores reste dépendante d’une bureaucratie contraignante et d’un organigramme parfois peu compréhensible entre les influences extérieures, familiales et politiques pour entériner une seule décision.

Si certains membres du Comité exécutif prennent parfois leurs responsabilités, notamment le général de brigade Youssouf Idjihadi, la gouvernance manque d’un patron capable d’agir et de dire non selon l’immense majorité des personnes impliquées à la fédération.

Aucun stade aux normes

Bénéficiant du soutien des instances footballistiques, Saïd Ali Saïd Athouman a obtenu les financements nécessaires du programme FIFA Forward pour la construction de son projet majeur, le centre technique de Mitsamihuli dont la réhabilitation et l’extension doivent être terminées courant 2026.

Des structures nécessaires, dépassant le simple terrain de football, qui permettront aux footballeurs locaux de disposer des meilleures conditions d’entraînement sur le continent. D’autres financements de la FIFA étaient également prévus pour redorer certains stades, mais les résultats tardent cependant à venir : les Comores ne disposent toujours d’aucune enceinte répondant aux normes internationales.

Depuis le 21 novembre 2023 et un succès de prestige face au Ghana en qualifications à la Coupe du monde (1-0), les Coelacanthes n’ont pas pu jouer une seule rencontre à domicile faute de terrain homologué. Officiellement, la pelouse est le problème majeur mais une inspection de la CAF en octobre dernier a révélé de nombreux autres dysfonctionnements (problème d’éclairage, tunnel pour la protection des joueurs, etc.).

Lire aussi : Comores - Raouf Mroivili : « Lorsque j’étais sans club, je n’ai jamais abandonné »

Des soucis qui interrogent, a fortiori pour un stade inauguré en 2019 et qui n’a donc été aux normes continentales que pendant quatre années. Passive, la fédération n’a pas réussi à s’accorder avec le ministère des Sports sur une collaboration efficace pour éviter pareille sanction. Pis encore, plusieurs sources indiquent que les désagréments liés à la pelouse sont le fruit de personnes extérieures ainsi que de manigances administratives et financières. De quoi épargner la responsabilité de la fédération, mais pas des représentants de l’État, notamment au ministère des Sports...

Factures, primes et salaires non payés

La cohabitation avec le ministère n’a pas toujours été facile ces dernières années pour la FFC. Outre l’instabilité chronique du poste, qui a encore vu un nouvel arrivant avec la nomination de Mohamed El-Had Houmadi en avril, les tensions furent vives, en particulier sur des questions budgétaires.

Outre les subventions FIFA, la fédération reste dépendante de l’argent accordé par l’État à ses frais de fonctionnement et bien sûr pour ses équipes nationales. Or, les caisses de la FFC sont désespérément vide puisque des factures, primes et salaires n’ont pas été réglés depuis plusieurs semaines et même, dans certains cas, depuis plusieurs mois.

Si l’entente semble plus cordiale avec le nouveau ministre des Sports, les problèmes ne sont pas réglés pour autant. Bien sûr, la fédération attendait le versement d’une tranche de la subvention annuelle de la FIFA pour régulariser la situation courant juillet, mais le manque de diversification des revenus pèse lourdement.

Malgré des possibilités évidentes en terme de marketing et sponsoring, le football comorien reste engoncé dans ses vieilles habitudes. Aucun développement réel n’a été constaté malgré la bonne volonté de certains qui buttent sur les mêmes soucis de gouvernance constatés depuis maintenant une décennie. Reste donc une ultra-dépendance aux deniers de la FIFA et de l’État, qui voit l’équipe nationale comme son baromètre populaire.

Et si le salaire du sélectionneur Stefano Cusin a été nettement augmenté par le gouvernement, ce dernier lorgne avec inquiétude les derniers résultats (défaite 0-3 face au Mali, petite victoire 1-0 contre le Tchad en qualification Coupe du monde, défaite 2-4 au Kosovo en amical) alors que beaucoup – y compris chez les joueurs, le staff technique et les dirigeants de la FFC – rêvaient tout haut de se qualifier pour le Mondial 2026 après seulement les deux premières rencontres...

Romain MOLINA

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