Enfin, Aliou Badji a marqué en Ligue 2 avec Bordeaux. Il aura fallu attendre la 22ème journée pour l’attaquant sénégalais. Une libération qui arrive à point nommé.
La délivrance. Aliou Badji a inscrit ce vendredi 3 février son premier but en Ligue 2 avec Bordeaux (victoire à Pau 2-0). La fin d’une longue attente pour l’attaquant sénégalais. Lui qui évolue avec les Girondins depuis l’été dernier. Même s’il a marqué un but en Coupe de France, le joueur de 25 ans attendait avec impatience de débloquer son compteur.
«Ça me fait du bien car je l’attendais depuis très longtemps. J’ai été récompensé de mon travail. Ça fait plaisir. Je repensais un peu à mon action de la tête (en première période). Il y a aussi l’autre action (en seconde) où j’aurais dû contrôler pour finir tranquillement, car j’étais serré. Mais j’étais pressé de marquer », a d’abord lancé l’ancien d’Amiens, relayé par Sudouest. Et Aliou Badji de poursuivre, relevant la satisfaction de ses coéquipiers. Quand j'ai marqué, ils ont tous couru vers moi, comme s'ils avaient marqué. J'ai ressenti beaucoup d'émotions. Je remercie Dilane (Bakwa), il a insisté, il m'a donné un cadeau. C'est rare de voir des joueurs comme ça. Ça montre qu'il est gentil, qu'il a des qualités sur le terrain et en dehors »
Le réveil d’Aliou Badji est d’ailleurs une bonne nouvelle pour le joueur, mais aussi pour les Girondins. Troisième de Ligue 2 avec 39 points, Bordeaux veut retrouver l’élite. Quoi de mieux que de compter sur celui qui avait mis 13 buts la saison dernière avec Amiens. Cela tombe bien, l’entraineur David Guion essaie d’exploiter au mieux ses qualités.
«Je suis un joueur qui doit prendre la profondeur. Le coach n'arrête pas de me répéter, de travailler avec moi. Je dois faire mal aux défenses adverses. Ça fait du bien de prendre les trois points. On n'a rien lâché, on va continuer à faire le maximum », avoue Aliou Badji. Prochaine rencontre pour Bordeaux, le déplacement à Niort le samedi 11 février. L’occasion peut-être pour Badji d’enchainer, et d’enfin se déchainer.
