A quelques mois du début du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024, la Confédération africaine de football a décidé de disqualifier le Congo, coupable de plusieurs infractions administratives lors de son match contre la Guinée Equatoriale.
Coup de tonnerre dans le football africain. La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, ce mardi 21 janvier, la disqualification des Diables Rouges du Congo Brazzaville pour la prochaine édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2024). Une décision qui intervient après une plainte déposée par la Guinée Équatoriale et qui change considérablement la donne à quelques mois du début du tournoi.
Tout commence lors des matchs retour du dernier tour éliminatoire du CHAN 2024, disputés les 21 et 29 décembre 2024 entre le Congo Brazzaville et la Guinée Equatoriale. A l’issue de cette double confrontation, remportée par le Congo, la Guinée Equatoriale a saisi la CAF, accusant la Fédération congolaise de football d’avoir aligné un joueur inéligible, Mankou Nguembele Japhet Eloi, et de ne pas avoir présenté de licences nationales valides pour ses joueurs, en violation des règlements du CHAN.
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Après examen, le jury disciplinaire de la CAF a confirmé ces accusations, jugeant que le Congo Brazzaville avait enfreint plusieurs articles des règlements du CHAN et du Code disciplinaire.
Les conclusions de la CAF sont sans équivoque :
Grâce à cette décision, la Guinée Equatoriale, éliminée sur le terrain, fait son retour dans la compétition et obtient son billet pour le CHAN 2024, qui se déroulera au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda au mois d'août. Pour les Nzalang Nacional, cette issue représente une opportunité inespérée de briller sur la scène continentale, après avoir vu leurs espoirs initialement s’éteindre.
Pour le Congo, cette disqualification est un revers cuisant. Non seulement elle ternit l’image de la fédération, mais elle met également en lumière des manquements administratifs et une gestion défaillante. Des erreurs qui privent les Diables Rouges de leur place dans une compétition où ils espéraient faire bonne figure.
Toutefois, le Congo conserve une lueur d’espoir. Il lui reste la possibilité de faire appel de cette décision devant le Jury d’appel de la CAF, même si le temps presse et que le football, souvent théâtre de rebondissements sur le terrain, prouve une fois de plus qu’il peut aussi réserver des surprises en dehors des pelouses.