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Delvin Ndinga : «J'aurai 35 ans en mars, mais je ne me sens pas usé»

Plus d’un an et demi après avoir quitté la Grèce, Delvin Ndinga (34 ans) a retrouvé la compétition avec Balzan FC, un club qui évolue en Premier League maltaise. L’ancien joueur de l’AJ Auxerre, de l’Olympiakos Le Pirée et du Lokomotiv Moscou explique comment il a été recruté par la formation insulaire.

De notre correspondant en France,

Ndinga sous le maillot de l'AJ Auxerre, est aujourd'hui passé du côté de Malte

Sport News Africa : Depuis la fin de votre contrat avec Panetolikos (Grèce), vous étiez sans club. Et lors du mercato hivernal, votre nom est réapparu à Balzan FC, à Malte…

Delvin NDINGA : Oui, j’ai été approché par un agent italien que je connaissais déjà. Il m’a dit que Balzan FC était intéressé. Le directeur sportif de ce club, Vladimir Simovic est serbe. Il était intéressé par mon profil. On a discuté et tout s’est réglé rapidement. On s’est mis d’accord sur un contrat jusqu’à la fin de la saison, et on verra ensuite.

Avez-vous hésité avant de signer à Balzan ?

Non. J’avais tellement envie de retrouver la compétition. Plus d’un an et demi sans jouer, c’est très long. D’autant plus que je me sens en pleine forme. Pendant plusieurs mois, je m’étais notamment entraîné avec l’AJ Auxerre. Mais, on ne m’a jamais proposé de contrat. Puis, depuis quelque temps, je m’entretenais seul. Ou en compagnie de deux jeunes joueurs également sans contrat et qui étaient à Auxerre, où je vis. J’ai eu quelques contacts avec des clubs grecs, mais rien de vraiment concret. Il y avait toujours cette interrogation autour de mon physique, après une longue période sans compétition. Moi, ça m’a un peu fatigué et quand Balzan m’a proposé quelque chose, je n’ai pas hésité.

Vous avez déjà joué trois matches, et marqué un but. L’adaptation se passe plutôt bien visiblement…

En effet. J’ai été bien accueilli, que ce soit par le staff ou les joueurs. Je suis le seul francophone de l’effectif. Mais comme je parle anglais, et que c’est une langue que les Maltais, notamment parlent presque tous couramment, c’est assez facile. Les gens sont sympas. Malte est un beau pays, pour y vivre, c’est agréable. J’ai joué trois matches de championnat, pas dans leur intégralité, j’ai marqué contre Pieta Hotspurs (3-2), et en Coupe de Malte, contre Birkirkara (2-2, 4-5 aux t.a.b). J’ai joué tout le match, prolongations comprises. Je me sens bien, j’avais vraiment envie de jouer. En plus, l’équipe vise une qualification pour la Ligue Europa. La fin de saison devrait être intéressante.

« Je savais que je pouvais apporter quelque chose à une équipe »

 

Quelles sont vos premières impressions sur le championnat maltais ?

Je découvre. Il y a des clubs qui ont l’air d’avoir des structures professionnelles, avec pas mal de fans et d’autres qui veulent aller vers le professionnalisme. Je sais que certains joueurs maltais ont un travail à côté du foot. Le championnat se déroule sur trois stades, dont un est équipe d’une pelouse synthétique. Certains matches se jouent vers 11 heures du matin, il faut s’adapter. Comme je n’ai joué que trois matches, je ne peux pas avoir une idée très précise. Les meilleurs clubs sont du niveau Ligue 2 ou National en France. C’est un championnat qui me semble assez physique. Le foot maltais progresse, la sélection nationale a quelques résultats (elle a notamment battu en 2022, le Koweït, l’Azerbaïdjan et Israël et fait match nul avec la Grèce, ndlr). Les clubs aussi en Coupes d’Europe.

Comment avez-vous vécu cette longue période d’inactivité ?

Pas toujours très bien. Car, je savais que je pouvais encore apporter quelque chose à une équipe. Je ne ressentais pas de lassitude, je voulais jouer. Je n’en faisais pas une histoire financière. Ici, à Malte, j’ai un salaire correct, mais je ne suis pas venu pour ça. Seulement parce que je voulais rejouer. Ce n’est pas toujours facile de s’entraîner seul. De se lever le matin tôt pour aller courir, dans le froid, mais je devais m’entretenir et rester en forme. Je vais avoir 35 ans en mars, je ne me sens pas usé, si je peux jouer encore un peu, un ou deux ans, ce serait bien. Et cela ne m’empêche pas de penser à ma reconversion. Je commence à suivre une formation dans le management.

Pensez-vous encore à la sélection congolaise ?

Franchement, pour le moment, non. Je me concentre ainsi sur mon nouveau club, rien de plus. Je suis attaché à la sélection congolaise, mais j’ai passé de longs mois sans jouer. Rejouer, prendre du plaisir avec mon club (de Malte), c’est tout ce qui compte.

Alexis BILLEBAULT

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