Réélu en décembre pour un quatrième mandat à la Fédération djiboutienne de football, Souleiman Waberi s’absente de sa propre fédération jusqu’à mi-mars et l’élection des membres africains pour le prestigieux Conseil de la FIFA qu’il convoite.
Dans un football en décrépitude, où les rencontres du championnat local se déroulent dans un Stade Municipal délabré avec des tribunes fermées - obligeant les spectateurs à payer pour rester debout derrière le grillage -, Souleiman Waberi le patron de la Fédération djiboutienne de football a fait publier le 14 janvier une note de service particulière.
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« Je serais (sic) en mission de la CECAFA et de la CAF du 14/01/2025 au 14/03/2025.
Durant mon absence, l’intérim sera Assuré par le 1er vice-président Mr MOUHYADINE AHMED ALI conformément à l’article 43.1 des statuts de la FDF. »
Seul président de fédération africaine à s’absenter ainsi
Candidat au Conseil de la FIFA, Waberi est le seul président de fédération africaine à agir de la sorte. Sous le couvert de mission CECAFA et CAF (lesquelles ?), chacun a compris qu’il s’agissait surtout de sa propre campagne pour être élu le 12 mars 2025 à l’un des cinq prestigieux postes réservés aux dirigeants africains.
Ironiquement, son absence prendra d’ailleurs fin deux jours après le vote et quelques semaines après la nouvelle humiliation subie en amical par la sélection féminine djiboutienne, vaincue 10-0 ce 12 février.
Un résultat significatif pour les opposants de Waberi qui vocifèrent contre sa gestion et son règne très personnel au détriment du développement réel du football national.