Les élections à la Fédération congolaise de football ont démarré ce vendredi 24 janvier avec les élections au niveau des cercles et ententes. L'épilogue sera l'élection du nouveau Comité exécutif de la FECOFA prévu le 30 mai prochain et l'ombre d'un retour de l'ancien président, Constant Omari, commence à planer.
Plus que 4 mois avant de connaître l'identité du nouveau président de la Fédération congolaise de football. En effet, l'élection du nouveau Comité exécutif de la Fecofa aura lieu le 30 mai prochain. Si jusqu'à présent le dépôt de candidatures n'a pas encore commencé, des rumeurs sur les potentiels candidats existent déjà.
La grande question est de savoir si l'ancien président, Constant Omari, fera son retour. Dans un entretien accordé à Top Congo fm, constant Omari a longuement évoqué la question sur les élections et ce qu'il en pense.
« Il faut un vrai leader à la tête de la FECOFA »
Pour constant Omari, le football congolais souffre d'un problème de leadership aujourd'hui qui se fait sentir sur tous les plans. Et le prochain président de la Fecofa devra être un homme qui saura s'imposer tant sur le plan national que sur le plan Continental. « Il faudrait quelqu'un de grand caractère, un vrai leader car le football congolais est à son plus bas niveau et qu'il faut le relever. Les clubs phares de la RDC s'éteignent. Aujourd'hui le dirigeant de la Fecofa se font balader par n'importe quel ministre, c'est triste. La RDC n'existe plus sur le plan continental. Aujourd'hui il n'ya plus le soft power du football congolais », a-t-il déploré.
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« S'il faut que je revienne, je dirai que je vais revenir »
Constant Omari n' a pas exclu son retour à la tête de la Fecofa même s'il n' a pas confirmé sa candidature. Pour lui, la priorité est de réfléchir sur comment sortir le football de la RDC du gouffre dans lequel il se trouve. « Si je capitalise la réflexion et je trouve qu'il faut que je revienne, je le dirai tout haut, que je vais revenir. Mais si je trouve que ce n'est pas important que je revienne, je ne reviendrai pas. Mais l'urgence c'est de sauver le football congolais; et tout le monde doit se sentir interpellé. Aujourd'hui la voix du Congo est éteinte et ça a été fait sciemment, il fallait faire partir ce géant là. Ils l'ont fait et aujourd'hui, la voix de la RDC ne se fait plus entendre », a-t-il déclaré.
Le football congolais est dirigé depuis près de deux ans par un Comité de normalisation mis en place par la FIFA. Le dépôt de candidatures pour l'election du nouveau Comité exécutif débutera le 22 avril prochain.
