Le processus électoral de la FECOFA connaît un nouveau rebondissement. Les élections au niveau des ligues nationales ont été à nouveau reportées après une intervention de la FIFA qui a nommé un panel de juristes pour réexaminer les dossiers suite à des plaintes qu'aurait enregistré la CAF.
Le processus électoral tire en longueur à la Fédération congolaise de football association (Fecofa). Alors que tout avançait bien suivant le calendrier électoral publié, les choses se sont compliquées au niveau des Ligues nationales, dernière étape avant l'élection du nouveau Comité exécutif de l'instance.
Il y a d'abord eu un premier report suite à un problème d'ordre financier. Les élections prévues le 3 avril pour la Ligue nationale de football des Juens, le 4 avril pour la Ligue nationale de football féminin et le 5 avril pour la Ligue nationale de football, ont été reportées pour le 17, le 18 et le 19 avril suite à l'absence de plusieurs délégués (votants) qui n'avaient pas reçu leurs billets d'avion pour rallier Kinshasa.
Et alors qu'on attendait la tenue des élections des Ligues aux nouvelles dates, le processus a connu un frein après l'intervention de la FIFA suite à des plaintes qu'aurait reçu la CAF.
Réexamen des dossiers par un panel d'experts juristes de la FIFA
Dans une lettre adressée à la Fecofa le 10 avril, la FIFA a indiqué avoir pris note que la CAF a été interpellée par différents candidats aux élections sub-délégataires qui se sont apparemment plaints de contradictions entre les actes posés par la Commission électorale et ceux de la Commission de recours électorale.
Et dans la mesure où ces plaintes semblent révéler des dysfonctionnements au niveau des deux Commissions, la FIFA et la CAF se voient dans l'obligation d'agir pour prévenir d'éventuelles irrégularités dans le processus.
Dans cette logique, la FIFA et la CAF ont décidé d'offrir un soutien juridique indépendant au Comité de normalisation en désignant un panel de 4 experts juristes chargés de veiller à ce que l'activité électorale soit conforme aux textes de la Fecofa et assurer la poursuite régulière et coordonnée du processus. La FIFA a demandé à ce qu'on transmette à ce panel les copies de toutes les correspondances en réclamation ou en litige pour un réexamen.
Pas d'annulation du processus
Malgré son intervention, la FIFA n'annule pas du tout l'entièreté du processus électoral en cours qui n'était pas remis en question comme elle l'a si bien précisé dans sa lettre.
Après réexamen de tous les cas, le processus va bel et bien se poursuivre au niveau des Ligues nationales avant d'atteindre le Comité exécutif de la Fecofa où une nouvelle équipe dirigeante est attendue pour officiellement remplacer celle laissée par Constant Omari avant la mise en place du Comité de normalisation. Les nouvelles dates pour la suite des élections n'ont toujours pas été publiées jusqu'à présent.