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Football-Afrique : les sélectionneurs français dans les starting-blocks

Plusieurs sélections nationales africaines sont à la recherche d’un coach, à un peu plus d’un mois des dates FIFA de mars. De nombreux techniciens français sont libres, et certains pourraient retrouver un banc de touche prochainement.

Alain Giresse
Alain Giresse

Si l’on en croit la tendance actuelle, Mohamed Magassouba et Toni Conceiçao vont jouer très gros, au mois de mars prochain, lors du troisième et dernier tour des qualifications pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Le Mali et le Cameroun seront respectivement opposés à la Tunisie et à l’Algérie, et une élimination pourrait coûter cher aux deux sélectionneurs, contestés par une partie de la presse et de l’opinion publique, le Portugais ayant même le privilège d’être dans le viseur de Samuel Eto’o, le président de la fédération camerounaise.

Il se murmure aussi que Vahid Halilhodzic aurait tout intérêt à qualifier le Maroc, opposé à la RD Congo, s’il veut étirer son séjour au Royaume chérifien. « De toute manière, il y aura des dégâts pour les équipes éliminées. Hormis Aliou Cissé, intouchable au Sénégal après la conquête de la CAN, et probablement Djamel Belmadi en Algérie, allez savoir ce qui peut se passer ailleurs », résume un agent.

D’autres sélectionneurs n'ont guère plus de tranquillité que Magassouba ou Conceiçao. C’est le cas de Patrice Beaumelle en Côte d’Ivoire et de Kamou Malo au Burkina Faso. Le premier n’a pas réussi à qualifier son équipe pour les barrages de la Coupe du Monde et la CAN s’est arrêtée en 8e de finale face à l’Egypte, et les deux matches amicaux que les Eléphants livreront en France (25 mars) et en Angleterre (29 mars) détermineront probablement du sort du Français. Le second, malgré une CAN réussie, avec une quatrième place et un football séduisant, n’est pas certain de conserver son poste, comme l’a fait savoir sa fédération dans un exercice de communication raté.

Incertitudes aux Comores, en Guinée et en Mauritanie

En Guinée, où la fédération est dirigée par un comité de normalisation, le sort de Kaba Diawara est en suspens, même s’il bénéficie notamment du soutien du ministre des Sports. Le cas d’Amir Abdou est différent. Le sélectionneur des Comores  est sous contrat jusqu’en 2023, la question d’une substantielle revalorisation salariale est à l’étude  - Abdou est directement payé par l’Etat -  mais l’excellent travail qu’il réalise avec son équipe lui vaut d’être l’objet de quelques sollicitations. « Je sais qu’il intéresse du monde, mais il ne m’en a pas parlé », confirme Saïd Ali Athouman, le président de la fédération comorienne.

Du côté de Nouakchott, le cas de Didier Gomes da Rosa, nommé en novembre dernier après le limogeage de Corentin Martins, serait  l’objet de discussions en interne, après la décevante prestation des Mourabitounes lors de la CAN 2021, sanctionnée par une élimination dès le premier tour. Et certaines rumeurs prêtent d’ailleurs à la fédération mauritanienne un réel intérêt pour Amir Abdou, lequel est également entraîneur du FC Nouadhibou, le club fondé par Ahmed Ould Yahya, le président de l’instance….

Appel à candidatures à Madagascar, le Tchad a son sélectionneur

Et puis, il y a les fédérations qui recherchent un sélectionneur. Le Tchad, qui affrontera la Gambie lors du tour préliminaire des qualifications pour la CAN 2023, en mars prochain, a trouvé le sien en la personne de Mahamat Allamine. Mais l’ancien entraîneur de l’AS Coton Tchad et de Gazelle FC pourrait ne pas survivre à une élimination face aux Scorpions. Le Bénin, qui n’a pas renouvelé le contrat de Michel Dussuyer, aurait déjà dû, selon une source proche de la fédération, trouver son successeur, mais le processus semble avoir pris du retard. Quelques noms circulent du côté de Cotonou, dont ceux des français Alain Giresse et Corentin Martins. A Madagascar, il y un appel à candidatures. Une initiative signifiant en creux que l’expérience Eric  Rabesandratana a vécu.

Il n’est également pas interdit de supposer que d’autres mouvements pourraient intervenir avant le début de la phase de groupes des qualifications pour la Coupe d’Afrique 2023, programmé en juin. Mais il n’y aura pas de place pour les (nombreux) techniciens libres de tout engagement.  Parmi eux, de nombreux français ayant déjà travaillé en Afrique. Certains - outre Alain Giresse et Corentin Martins -  comme Claude Le Roy, Hubert Velud, Michel Dussuyer, Didier Six ou le Franco-allemand Gernot Rohr, privilégient une sélection à un club. D’autres, tels Sébastien Migné, Julien Mette, Denis Lavagne, Diego  Garzitto, Bernard Casoni, Alain Michel ou Bernard Simondi, n’ont en revanche  pas forcément affiché leurs préférences. « Il y a beaucoup de prétendants, mais certains, comme Lechantre, (71 ans en avril), ou Garzitto (72 ans), savent qu’il sera peut-être compliqué de trouver un poste », résume un agent. La liste des chômeurs devrait légèrement se réduire dans les prochains jours…

Alexis BILLEBAULT

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