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L'Afrique centrale et le bassin du Congo, carrefour d'excellence sportive en plein essor ?

Les récents événements à Brazzaville et Kinshasa, où des légendes du sport comme Tony Parker, Samuel Eto'o, et Emmanuel Adebayor ont pris part à des initiatives pour promouvoir les académies sportives, illustrent une nouvelle dynamique en Afrique centrale. Ces académies, au-delà du développement sportif, symbolisent une passerelle entre l'excellence athlétique et le développement économique et social de la région.

Blaise Matuidi et Tony Parker misent sur le développement sportif du bassin du Congo.

L'essor des académies sportives : un outil de transformation

Les académies telles qu'Alima de Blaise Matuidi à Oyo ou encore la Tony Parker Adéquat Academy qui pourrait connaître une extension en République Démocratique du Congo représentent bien plus que des centres de formation pour jeunes athlètes. Elles sont le résultat d'une vision partagée : utiliser le sport pour offrir à la jeunesse africaine des opportunités éducatives, professionnelles et personnelles. Ces infrastructures permettent non seulement de repérer et développer des talents, mais aussi de favoriser l'emploi local et de moderniser les infrastructures sportives.

L'académie Alima, soutenue par le président du Congo, Denis Sassou-Nguesso, et des icônes du football comme Eto'o et Adebayor, a pour ambition de devenir un centre d'excellence pour les jeunes footballeurs, leur offrant une formation à la fois sportive et citoyenne. Un projet fruit d'une collaboration unique entre l'ancien international tricolore et Nanga Ibata, entrepreneur dynamique à Brazzaville. Quant à la Tony Parker Adéquat Academy, elle vise à révolutionner la formation de la balle orange en RDC, en partenariat avec les autorités locales et en s'inspirant du modèle de formation qui a permis à Parker de réussir en NBA.

Lire aussi : Pluie de légendes africaines pour l'Académie Alima

« Je suis animé par la transmission, le but c'est de redonner. J'ai commencé avec une académie en France, à Lyon. On a travaillé avec un Congolais l'année dernière et ça se passe très bien, il s'appelle Paul et il vient d'ici justement. C'est le premier joueur qui vient du Congo jusqu'en Euroleague avec un contrat pro. Et donc mon capitaine aussi ça fait 10 as qu'il est à l'ASVEL, il est congolais aussi. Je me suis dit que peut-être on pourrait trouver des synergies et venir faire une académie ici pour y développer le basket », a confié l'ancien champion NBA avec les Spurs, à Sport News Africa. « C'est vrai que le football est le sport numéro 1, mais je me suis rendu compte qu'il y a plein de talents ici. Ils n'ont juste pas les plateformes pour réussir. C'est pour ça qu'on veut bien sûr travailler sur les infrastructures, amener le savoir-faire, venir régulièrement ici avec nos propres coachs, amener notre expertise et puis après les développer et les faire devenir pro en France. »

L'Afrique centrale, nouveau hub du sport élite

Des projets, comme ceux qui ont eu un coup de projecteur à grande échelle durant ce week-end axé sport, s'inscrivent dans une stratégie plus large visant à faire de l'Afrique centrale, en particulier le bassin du Congo, un carrefour des académies sportives d'élite. La région bénéficie d’un potentiel énorme, tant par sa population jeune et passionnée de sport que par l'implication de personnalités influentes prêtes à investir dans l'avenir du sport. La visite de Parker à Kinshasa et les échanges entre Matuidi et Eto'o à Oyo témoignent de la synergie régionale en marche.

« Il faut continuer à soutenir de tels projets pour notre continent et dans notre continent. J'espère que les jeunes seront conscients de cette belle opportunité qui leur est offerte et qu'ils sauront la saisir », a de son côté argué Samuel Eto'o.

L'Afrique centrale peut désormais devenir un hub pour le développement du sport, en attirant des investissements internationaux et en capitalisant sur ses talents locaux. En formant ses jeunes au niveau mondial, la région pourrait un jour rivaliser avec les plus grandes nations sportives sur la scène internationale. C'est du moins l'ambition qu'elle va désormais tenter d'avoir en tentant de transformer ces deux essais.

Un impact au-delà du sport

Les avantages de ces académies vont bien au-delà de la simple formation d'athlètes. Elles participent à la création d'emplois, à la stimulation économique locale et à la promotion des échanges culturels entre les deux Congo et au-delà. Elles incarnent également un symbole fort de l'unité africaine, comme le souligne Blaise Matuidi en évoquant l'Académie Alima comme un « pont entre les deux Congo. »

De plus, ces initiatives attirent l’attention des investisseurs et créent des opportunités pour les jeunes talents africains de s'épanouir sans avoir à quitter le continent.

Avec l’essor des académies sportives et l’implication de figures sportives emblématiques, l'Afrique centrale est en train de se positionner comme un carrefour stratégique pour l'excellence sportive. Ces projets démontrent que le sport peut être un moteur puissant de transformation sociale et économique, et ils pourraient bien propulser la région vers une nouvelle ère de succès sportif et de développement durable.

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