A quelques heures de leur dernier match dans le groupe G de la Coupe du monde au Qatar ce vendredi face au Brésil, Choupo-Moting et ses coéquipiers transpirent la confiance.
De notre correspondant au Cameroun,
Cameroun-Brésil. C’est l’une des deux affiches de la troisième journée de la Coupe du monde dans le groupe G du Mondial 2022. Dans l’esprit des Camerounais, la rencontre prévue ce vendredi 2 décembre (19 heures GMT) est plus qu'un simple match de poule. «Affronter le Brésil sera une finale. Le résultat est important et je sais que mes joueurs sont capables de le faire», a déclaré Rigobert Song jeudi en conférence de presse. La détermination du sélectionneur camerounais traduit l’état d’esprit qui règne au sein de la Tanière des Lions Indomptables.
Avec un seul point au compteur, les quintuple champions d’Afrique sont condamnés à une victoire face à la Seleção, déjà qualifiée pour les huitièmes de finale, et à scruter Serbie-Suisse, l'autre rencontre du groupe. Une mission impossible ? Non, rétorquent les joueurs camerounais. « Rien n’est impossible », martèle Eric-Maxim Choupo-Moting. L’attaquant du Bayern Munich a hâte d’être sur le pelouse du Lusail Iconic Stadium : « On va tout donner contre une des meilleures équipes du monde. On est chauds pour ce match. »
A l’image de leur capitaine, l’ensemble des joueurs camerounais transpirent la confiance depuis la "remontada" réalisée face à la Serbie lundi dernier. Menés 1-3 après 53 minutes de jeu, les hommes de Rigobert Song ont dû s’en remettre à leur héros de la précédente Coupe d’Afrique des Nations pour éviter l’élimination du Mondial qatarien. Un Vincent Aboubakar buteur puis passeur décisif qui a permis au Cameroun d’obtenir le nul (3-3) et de poursuivre son rêve dans ce tournoi. « On va se servir de ce match comme d’une référence », argue celui qui a été élu homme du match ce jour-là. Lui qui a toujours clamé haut et fort qu’il n’a « pas peur du Brésil ».
« Certes, admet Aboubakar, le Brésil a de bons joueurs. Mais pour aller loin dans une telle compétition, il faut un groupe soudé. Sans ce collectif, aligner les grands noms ne sert pas à grand-chose. »
Jouer collectif, c’est le message qui circule dans la Tanière. « Je sais que lorsque tout le monde est connecté, lorsque tout le monde a la volonté physique comme c’est le cas en ce moment, il n’y a rien qui peut arrêter ça », dixit le défenseur Jean-Charles Castelletto. « Le Brésil est le favori de ce match mais nous avons de quoi les inquiéter. Nous allons tout donner pour déjouer les pronostics », soutient le milieu de terrain Zambo Anguissa. Espérons qu’ils ont tous raison.
Kigoum WANDJI
