Auteur d’un doublé, Pascal Leno a permis à l’équipe de National 3 de battre (2-0) Angers, pensionnaire de Ligue 1. Voici cinq choses à savoir sur celui qui est assimilé au numéro 7 de l’Equipe de France.
«Quand on est arrivé à l’hôtel, j’ai dit à un ami que je marquerai.» C’est la révélation après coup de Pascal Leno, auteur des deux buts de la victoire (2-0) de Linas-Montlhéry (N3) contre Angers (L1), ce dimanche 20 décembre, en 32es de finale de la Coupe de France. Ce doublé de l’attaquant guinéen (24 ans) qualifie son équipe en 16es de finale où elle affrontera Amiens (L2).
La «Griezmann guinéen» n’est pas encore footballeur professionnel. C’est son plus grand rêve. En attendant qu’il se réalise, il exerce le métier de livreur. Arrivé en France en 2016, Leno porte le maillot de Linas-Montlhéry depuis 2019. Auparavant, il a joué deux saisons à Sénart-Moissy (N3 puis R1).
Pascal Leno a gagné son surnom en Guinée. A l’époque, le natif de Kissidougou évoluait dans le championnat local. Les supporters qui lui ont collé «Griezmann guinéen» louaient, d’après l’Equipe, «sa pugnacité et sa capacité à répéter les efforts durant 90 minutes».
On l’appelle «Griezmann», mais Pascal Leno ne porte pas que l’attaquant de l’Atlético de Madrid dans son cœur. L’Equipe révèle qu’il admire aussi Edinson Cavani, l’ancien attaquant du PSG, aujourd’hui joueur de Manchester United. «Mon deuxième but, c’est vraiment un but à la Cavani. J’espère qu’il pourra le voir et me faire une dédicace», espère celui qui a croisé la route de l’Uruguayen il y a deux ans en 32es de finale de Coupe de France (victoire du PSG 6-0).
Pascal Leno est un buteur. Mais il ne rechigne pas au dépassement de fonction. Son capitaine, Xabier Marcilla, témoigne dans l’Equipe : «C’est un joueur qui ne lâche jamais rien. Au-delà des buts, il travaille sans cesse pour l’équipe. C’est le premier défenseur, il ne rechigne pas à l’effort, il ne dit pas un mot. Il fait souvent le travail de sape, le travail de l’ombre pour les excentrés.» Un trait de générosité qu’il partage avec Cavani, souligne Marcilla.
La Rédaction
