
Anthony Joshua, le modèle de la diaspora nigériane
Icône globale et double champion du monde, Anthony Joshua (34 ans) reste l’un des visages les plus emblématiques de la boxe moderne. Né à Watford, en Angleterre, de parents nigérians, il a remporté la médaille d’or olympique à Londres 2012 avant de conquérir les ceintures WBA, IBF et WBO.
Son charisme, son physique impressionnant et son attachement assumé à ses racines yoruba en ont fait un modèle pour toute une génération de jeunes Africains et afro-descendants. Malgré une période plus compliquée après ses défaites face à Oleksandr Usyk, « AJ » demeure dans le top 5 mondial des lourds et reste la principale vitrine de la boxe britannique et africaine.

Efe Ajagba, la puissance venue du Nigeria
Avec ses 1m98 et ses poings de marbre, Efe Ajagba incarne la relève africaine pure. Né à Ughelli, au Nigeria, l’ancien Olympien de Rio 2016 s’est imposé dans le circuit professionnel américain avec un palmarès solide (plus de 20 victoires pour une seule défaite).
Surnommé The Silent Roller, il séduit par sa force tranquille et son efficacité redoutable. Classé dans le top 15 mondial par le WBC, Ajagba symbolise la montée en puissance de l’Afrique dans une catégorie longtemps dominée par les Anglo-Saxons. À 31 ans, il nourrit une ambition claire : « Devenir le premier champion du monde poids lourd né et formé au Nigeria. »

Martin Bakole, le géant congolais qui rêve d’or
Né à Kananga en République Démocratique du Congo, Martin Bakole (32 ans) a tracé sa route jusqu’aux rings britanniques où il s’entraîne désormais. Frère cadet d’Ilunga Makabu, ancien champion WBC des lourds-légers, il est aujourd’hui considéré comme l’un des poids lourds les plus dangereux du circuit.
Avec sa puissance naturelle et son impressionnant volume, Bakole a battu plusieurs adversaires du top mondial, confirmant sa place parmi les aspirants au titre. Il incarne la résilience africaine et l’émergence du Congo comme nouveau foyer de talents dans le noble art.
Ses performances récentes ont même ravivé un rêve : voir un jour un combat mondial organisé sur le sol africain, cinquante ans après le légendaire Ali-Foreman de Kinshasa 1974.

Deontay Wilder, l’instinct du tueur afro-américain
S’il n’est pas né sur le continent, Deontay Wilder reste l’un des symboles de la domination afro-descendante dans la boxe. Né en Alabama, l’Américain de 39 ans a détenu la ceinture WBC des lourds pendant cinq ans (2015-2020), marquant son époque par sa puissance de frappe hors norme : 42 victoires dont 41 par KO.
Ses duels mythiques contre Tyson Fury ont relancé l’intérêt du public mondial pour les poids lourds. Surnommé The Bronze Bomber, en hommage à Joe Louis, Wilder revendique son identité afro-américaine et son héritage africain comme moteurs de sa carrière. Même sur le déclin, il reste une légende vivante de la catégorie.

Dillian Whyte, la rage jamaïcaine de Londres
Né à Port Antonio (Jamaïque) avant de grandir à Brixton, Dillian Whyte est l’un des boxeurs les plus durs et les plus respectés de sa génération. Ancien champion intérimaire WBC, il a longtemps été le cauchemar des contenders de la catégorie. Whyte incarne la diaspora afro-caribéenne : un style explosif, une mentalité de survivant et une fierté d’appartenance à son héritage jamaïcain. À 37 ans, il reste un combattant redouté, toujours capable de troubler les hiérarchies.
Rejoignez notre communauté sportive !
Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer de l'actualité sportive en temps réel.
À propos de l'auteur
El Hadji Malick SARR
Rédacteur sportif
Passionné de sport depuis toujours, partage avec vous les dernières actualités et analyses du monde sportif.

