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CAN des stars : Brahim Díaz, le moment de vérité

Pour sa première CAN, Brahim Díaz arrive auréolé du statut de nouveau joyau du football marocain. Sélectionné depuis 2024 après avoir choisi de représenter le pays de son père, le meneur de jeu du Real Madrid s’impose comme l’une des attractions majeures de la CAN 2025. Entre créativité, réalisme et attentes nationales, l’heure est venue de transformer le potentiel en domination.

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CAN des stars : Brahim Díaz, le moment de vérité

Lorsqu’il décide en 2024 de tourner le dos à l’Espagne pour rejoindre le Maroc, Brahim Díaz surprend, intrigue, puis convainc.
Dès ses premières apparitions, sa touche technique, sa conduite de balle rasante, sa capacité à se jouer des espaces réduits comme à briller entre les lignes font de lui une pièce unique dans l’effectif de Walid Regragui. Les chiffres le confirment : 7 buts en 4 matchs lors des qualifications pour la CAN 2025, meilleur buteur de la phase et finisseur le plus influent du continent à ce moment-là. Son triplé contre le Lesotho (7-0) symbolise parfaitement son intégration : rapide, naturelle, décisive. À 26 ans, Brahim n’est plus une promesse, il devient une garantie.

Des éloges internes qui changent la donne


L’impact de Brahim Díaz a été immédiat, perceptible sur le terrain mais aussi dans le vestiaire. Achraf Hakimi, cadre incontournable et relais de Regragui depuis 2022, résumait parfaitement l’enthousiasme du groupe. « Brahim nous apporte énormément, sa créativité et sa vision du jeu sont un vrai plus pour notre équipe. On l’a tout de suite intégré comme un frère. » Walid Regragui, lui, voit en lui plus qu’un renfort. « L’arrivée de Brahim a enrichi notre potentiel offensif. Il a été bien accueilli par le groupe et il s’est vite adapté à notre manière de jouer. »

Dans une équipe où l’équilibre demeure une science complexe, entre transitions rapides, jeu de possession et gestion des temps faibles, Brahim apparaît comme l’architecte recherché depuis longtemps.

Un talent continental, un contexte exigeant


Sur cette nouvelle saison au Real Madrid, la concurrence et les choix du nouvel entraîneur ont limité sa continuité.
Mais paradoxalement, ces difficultés semblent alimenter sa révolte sportive.
Le Maroc, lui, voit la situation différemment. L’important n’est pas le nombre de minutes en Liga mais l’impact réel en sélection. Car en sélection, Brahim est titulaire, créatif, libéré.

Une CAN à domicile, des attentes immenses


Dans un Groupe A composé du Mali, de la Zambie et des Comores, le Maroc n’aura pas le droit à l’erreur. L’histoire retient que la pression d’un tournoi à domicile peut servir de propulsion… ou écraser les ambitions. Le pays rêve d’un trophée qu’il n’a plus touché depuis 1976. Et les clés du jeu offensif sont désormais entre les pieds du natif de Malaga. À 26 ans, Brahim Díaz se trouve à l’un de ces carrefours où la carrière bascule. Cette CAN 2025 pourrait bien être la compétition de la consécration : celle où Brahim ne portera plus seulement le ballon, mais les ambitions d’un peuple.

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À propos de l'auteur

El Hadji Malick SARR

El Hadji Malick SARR

Rédacteur sportif

Passionné de sport depuis toujours, partage avec vous les dernières actualités et analyses du monde sportif.

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