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Ces cracks africains qui ont disparu des radars

Alioune Badara Baldé, Samba Diallo, Kelechi Nwakali, Eric Ayiah ou Souleymane Coulibaly… Tous ont brillé en jeunes avant de s’éteindre dans l’anonymat. Plongée dans le syndrome des talents précoces africains disparus trop tôt.

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Ces cracks africains qui ont disparu des radars

Alioune Badara Baldé, l’ascension fulgurante… puis le flou

Révélation sénégalaise de la Coupe du monde U17 2019, Alioune Badara Baldé éblouissait par ses dribbles déroutants et sa vitesse balle au pied. Formé à Diambars, il file ensuite à Feyenoord, aux Pays-Bas. Trop tôt, peut-être. Entre blessures, manque de temps de jeu et prêt à Waasland-Beveren en D2 belge, son développement s’essouffle. Aujourd’hui, disparu en Suisse, à Lausanne, il essaie de trouver du temps de jeu pour enfin éclore en Europe. À seulement 21 ans, l’ailier africain a même décidé de lâcher le Sénégal pour défendre les couleurs du Syli National.

Samba Diallo, champion d’Afrique, mais sans élan

Vainqueur de la CAN U20 en 2023 avec le Sénégal, capitaine technique et symbole d’une génération brillante, Samba Diallo portait les espoirs d’un avenir en sélection A. Il signe au Dynamo Kiev à 18 ans, en pleine guerre en Ukraine. Entre conditions précaires et concurrence féroce, le feu follet peine à s’imposer. En 2024, il est prêté à Hapoel Jerusalem avant de revenir cette saison à Kiev. Un talent indéniable, mais une trajectoire bloquée. Aujourd’hui, il cherche à nouveau à retrouver ses meilleures sensations pour rebondir à seulement 22 ans.

Kelechi Nwakali, le Ballon d’or U17 en perdition

Sacré Ballon d’or de la Coupe du monde U17 en 2015 avec le Nigeria de Victor Osimhen, Kelechi Nwakali devait suivre les traces de Jay-Jay Okocha. Arsenal le signe dans la foulée, mais des problèmes de permis de travail compliquent son intégration. Il enchaîne alors les prêts : Maastricht, Porto B, Huesca, Alcorcón… sans jamais convaincre totalement. Aujourd’hui, à 27 ans, le joueur africain joue à Chaves, au Portugal, dans l’anonymat. Le génie du Nigeria U17 n’a jamais pu s’exprimer au niveau attendu.

Eric Ayiah, le gâchis ghanéen

Capitaine du Ghana U17 à la CAN 2017 et à la Coupe du monde la même année, Eric Ayiah avait tout pour réussir. Meilleur buteur de la CAN, il tape dans l’œil de Monaco qui le recrute en 2018. Mais il ne jouera jamais en pro avec l’ASM, cantonné à la réserve. Il tente alors de rebondir à Gil Vicente (Portugal), sans succès. En 2023, il rejoint le modeste Trofense, en D3 portugaise. Un parcours qui illustre les limites du rêve européen trop précipité.

Souleymane Coulibaly, le crack qui valait une Coupe du monde

L’histoire de Souleymane Coulibaly est digne d’un roman. À la Coupe du monde U17 en 2011, il marque… 9 buts en 4 matchs avec la Côte d’Ivoire, dont un triplé contre le Brésil. L’Europe s’arrache le phénomène africain, qui atterrit à Tottenham. Mais il ne percera jamais. De l’Italie (Bari, Pistoiese) à l’Égypte (Al Ahly), en passant par l’Écosse ou la Tunisie, Coulibaly multiplie les clubs sans jamais briller durablement. À 29 ans, il est désormais sans club. Le prodige est devenu un mirage.

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