Dans la foulée des élections du 7 décembre, Souleiman Waberi n’a pas perdu de temps pour débuter une « chasse à la sorcières » comme l’expliquent certains de ses détracteurs.
Vivement contesté et réélu malgré plusieurs irrégularités criantes dans le processus électoral (ce qui entraîna une suspension du dit processus par le ministère des sports finalement non respectée par la fédération avec le soutien de la FIFA), le président hégémonique de la Fédération djiboutienne de football entend garder uniquement des gens de confiance autour de lui.
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Le secrétaire général avait alerté la FIFA des dérives et infractions de la FDF
Dans son fonctionnement clanique, où plusieurs membres de sa famille et de celle de sa femme se retrouvent dans diverses commissions, le comptable et le secrétaire général ont ainsi été licenciés malgré leur contrat à durée indéterminée.
Dans l’attente de nouvelles procédures juridiques, le départ du secrétaire général Youssouf Ahmed Mahamoud, présent depuis 2016, a suscité la controverse. Ces derniers mois, il avait adressé plusieurs correspondances officielles à la FIFA pour alerter sur les pressions subies, ainsi que plusieurs infractions liés aux statuts de la fédération.
Le 30 décembre, il a été congédié manu militari pour être remplacé par Mahdi Moumin, président du club de Dikhil en première division.
Waberi a le soutien de la CECAFA pour les élections du Conseil de la FIFA
Figure connue du championnat local, Moumin était l’un des électeurs de l’Assemblée générale élective du 7 décembre, ce qui pose des questions légales eu égard aux statuts de la FDF. Pas de quoi inquiéter cependant Waberi, toujours sous enquête pour blanchiment et détournement de fonds, dont la candidature au Conseil de la FIFA a récemment été acceptée.
En coulisses, le président djiboutien se targue du soutien sans faille des 11 membres du CECAFA, le Conseil des Associations de Football d’Afrique de l’est et centrale, ce qui pourrait lui permettre de prendre l’avantage sur plusieurs candidats, dont le colonel Hamidou Djibrilla, le président de la fédération du Niger, venu également à l’Assemblée générale du CECAFA la semaine dernière en vue d’obtenir des votes.
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