Dans l’histoire du rugby sud-africain, Jacques Nienaber aura des pages glorieuses à lire et à relire. Le technicien a d’abord été champion du monde en 2019 en tant qu’adjoint de Rassie Erasmus. Ensuite, prenant les rênes après ce tournoi, il a conduit les Springboks au sacre en 2023, pour le back to back. Après cette prouesse, l’entraineur a décidé de rendre son tablier, pour une nouvelle aventure. Celle-ci le mène en Irlande, du côté de Leinster.
Jacques Nienaber a d’ailleurs pris ses fonctions cette semaine. Ses joueurs sont apparemment déjà sous le charme. «Tout le monde pense que c'est vraiment bien. Il était sur le terrain pour la première fois et on le voit déjà imprimer sa marque. Il a évidemment eu beaucoup de succès avec l'Afrique du Sud et c'est évidemment une équipe qui met beaucoup de pression sur les pannes. J'espère que nous pourrons apprendre un peu de lui en ce qui concerne les pannes défensives, mais aussi comment ils ont rendu leur défense si bonne au cours des dernières années», avance Scott Penny, l’une des stars du club, au micro de la BBC. Toutefois, Nienaber connait déjà l’Irlande puisqu’il a été adjoint d’Erasmus à Munster de 2016 à 2017.
La défense, son atout maitre
D’ailleurs, pour ses débuts avec Leinster, Jacques Nienaber a mené les siens au succès 24-22 ce samedi 02 décembre à Connacht pour le compte du United Rugby Championship. En outre, le coach de 51 ans aura la mission de ramener la Champions Cup, son équipe restant sur deux défaites d’affilée en finale.
Alors, que peut Jacques Nienaber ? Scott Penny a déjà étudié la question. Lui qui a bien étudié l’Afrique du Sud lors des dernières années, est impressionné par leur dimension athlétique et aussi leur propension à défendre dur, la marque de fabrique du technicien. « Ce sont évidemment de grands démons chez les hommes et vous pouvez voir que leur physique les aide dans leur défense. Evidemment, avoir de la taille contribue à leur vitesse de ligne et à leur impression au contact et à la rupture - cela en fait une véritable force avec laquelle il faut compter. Notre analyse défensive a été plutôt bonne, nous avons eu pas mal de revirements et avons ralenti les choses. C'est probablement le principal domaine sur lequel nous nous concentrons beaucoup, donc c'est formidable d'avoir Jacques pour nous aider. »
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