
5. Tour du Cameroun – l’endurance à l’honneur (catégorie 2.2)
Épreuve phare d’Afrique centrale, le Tour du Cameroun se distingue par son exigence physique. Classée 2.2 par l’UCI, la course s’étend sur plus de dix jours et traverse des reliefs variés, de Douala à Yaoundé. Chaque année, des équipes africaines, asiatiques et européennes s’y affrontent dans une ambiance populaire exceptionnelle. Le Cameroun a réussi à maintenir cette course malgré les difficultés logistiques, faisant du Tour un symbole de persévérance pour le cyclisme africain francophone. Une épreuve d’endurance, à la fois sportive et organisationnelle.
4. Tour d’Algérie – la tradition et la régularité (catégorie 2.2)
Le Tour d’Algérie est l’une des plus anciennes compétitions du continent. Classée 2.2, elle incarne la longévité et la constance. Organisée depuis plusieurs décennies, la course relie les grandes villes du pays à travers des paysages contrastés, entre Méditerranée et Hauts Plateaux. Elle a vu passer plusieurs générations de cyclistes nord-africains et reste une vitrine pour le Maghreb. Si elle n’a pas encore retrouvé le statut 2.1 qu’elle a déjà connu, sa régularité dans le calendrier UCI en fait un pilier du cyclisme régional.
3. Tour du Bénin – la montée en puissance de l’Ouest africain (catégorie 2.1)
Le Tour du Bénin est la belle surprise des dernières saisons. Passée en catégorie 2.1 dans le calendrier UCI Africa Tour, l’épreuve ouest-africaine gagne en prestige. De Cotonou à Parakou, le parcours combine chaleur, vent et routes techniques, offrant un défi de taille aux coureurs. Son organisation soignée et son ancrage populaire en font un modèle émergent. Le Bénin s’impose aujourd’hui comme une nation ambitieuse, bien décidée à installer durablement sa course dans le cercle des grandes épreuves africaines.
2. La Tropicale Amissa Bongo (Gabon) – le prestige historique (catégorie 2.1)
Créée en 2006, la Tropicale Amissa Bongo a longtemps régné sur le cyclisme africain. Classée 2.1, elle a attiré des équipes professionnelles européennes de renom et révélé plusieurs coureurs du continent, à l’image du Rwandais Joseph Areruya ou de l’Érythréen Natnael Berhane.
Même si certaines éditions ont été reportées, la Tropicale reste une référence de prestige et d’expérience. Son parcours à travers les provinces gabonaises, l’ambiance festive et son organisation exemplaire ont contribué à bâtir une réputation unique. Aujourd’hui encore, la Tropicale demeure une vitrine incontournable du cyclisme africain.
1. Tour du Rwanda – la référence continentale (catégorie 2.1)
Le Tour du Rwanda s’est imposé comme le modèle absolu du cyclisme africain. Seule course du continent classée en catégorie 2.1 de manière stable, elle attire chaque année des équipes professionnelles du monde entier. Entre Kigali, Musanze et Rubavu, le parcours montagneux et l’organisation impeccable en font un véritable mini-Tour de France africain.
L’événement est devenu une fierté nationale au Rwanda, soutenu par un public passionné et une logistique à la hauteur des standards internationaux.
Sa capacité à concilier spectacle, niveau sportif et rayonnement médiatique en fait le leader incontesté du cyclisme africain.
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À propos de l'auteur
El Hadji Malick SARR
Rédacteur sportif
Passionné de sport depuis toujours, partage avec vous les dernières actualités et analyses du monde sportif.
