Mercredi mouvementé dans les arcanes du football camerounais. Alors que l'affaire autour de la plainte fédérale aux Etats-Unis commençait à faire le tour des Unes, l'annonce de la démission de Marc Brys de son poste de sélectionneur du Cameroun est venue bousculer l'actualité au pays des Lions Indomptables. D'après Jeune Afrique, le technicien belge aurait rendu son tablier en raison de nombreux désaccords avec sa hiérarchie mais aussi et surtout des arriérés de salaires.
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Très vite sur la toile, un document a priori jugé comme authentique et signé par Marc Brys s'est répandu. Ce dernier, s'adressant au ministère des Sports et y faisant état de deux mois de salaires impayés pour lui et son staff. Ce qui serait la cause de sa démission. Mais le public sportif camerounais s'était-il déjà emparé de la nouvelle et la Fédération camerounaise ayant réagi, qu'un démenti ferme est venu rétablir la vérité.
Un piratage à l'origine de l'annonce de sa démission ?
« Je tiens ici, avec la plus grande fermeté, à démentir catégoriquement cette information. Je n'ai jamais rédigé ni transmis un quelconque courrier de démission », a fait savoir Marc Brys dans une correspondance adressée à son ministère de tutelle. Ce dernier, dans des explications détaillées, estime être victime d'un piratage, ce qui aurait permis de récupérer ses contacts et sa signature. « Il apparaît, à l'examen des éléments en ma possession, que ma messagerie a très probablement été compromise. Ce piratage aussi regrettable qu'inhabituel, a visiblement semé le trouble et suscité une vague de réactions précipitées », a-t-il déploré.
Suffisant pour ramener un semblant de sérénité dans une après-midi agitée. Mais le Belge a tenu à profiter de sa missive pour rappeler sa situation et celle de son staff, histoire de profiter de l'attention pour tenter de régler définitivement des soucis contractuels qui perdurent malgré ses relances. « Je profite de cette correspondance pour rappeler que des difficultés administratives persistent encore aujourd'hui autour de mon contrat. J'ose espérer que, sous votre haute autorité, une issue équitable et rapide pourra être trouvée ».
Malick BAMBA
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