
LES TOPS
Mohamed Salah, pharaon éternel
Il y a des rois d’Égypte dans les manuels d’histoire. Et puis il y a Salah, celui qui écrit sa propre légende à coups de doublés. Face à Djibouti (0-3), la star de Liverpool a envoyé les Pharaons au Mondial comme s’il s’agissait d’un match d’entraînement.
En prime, le gars devient le meilleur buteur de l’histoire des qualifications africaines avec 20 buts. Vingt. Deux dizaines. Le mec a plus marqué que certains pays entiers depuis 2000. À ce rythme, on va finir par rebaptiser la compétition « Salah Cup of Africa ».
Kamory Doumbia, le héros inutile
Lui, c’est le gars qui brille… quand tout est déjà foutu. Kamory Doumbia a claqué un doublé magnifique pour offrir la victoire au Mali face au Tchad (0-2). Un match parfait, des stats propres, un sourire fier sauf que… les Aigles sont déjà éliminés.
Un peu comme arriver premier à un marathon… trois jours après la course. Mais bon, respect quand même. Quand certains lâchent, Kamory, lui, joue pour l’honneur. Et pour les highlights de fin de saison.
Madagascar, l’invité surprise qui rêve grand
On les attendait nulle part, ils frappent à la porte du Mondial. Grâce à leur victoire contre les Comores (1-2), les Malgaches se rapprochent des barrages. Sérieusement, qui aurait parié là-dessus ? Ces mecs sont en train de montrer qu’avec un peu de discipline, du courage, et beaucoup de riz coco, tout est possible. Les Barea n’ont peut-être pas les plus gros moyens, mais ils ont un cœur énorme. Et ça, ça vaut un ticket pour le rêve.
LES FLOPS
Al Wuhayshi, gardien ou illusionniste ?
Il y a les gardiens qui sauvent leur équipe, et puis il y a Al Wuhayshi. Le portier libyen a inventé un nouveau concept : l’assist involontaire de gardien à soi-même.
Alors que la Libye menait 3-1 face au Cap-Vert, tranquille, à la maison, monsieur a décidé d’ajouter du suspense. Une balle molle, sans danger, lui arrive dans les mains. Sauf que non. Le ballon glisse, passe entre ses jambes, et finit au fond.
3-2. Silence dans le stade puisque Semedo égalise six minutes plus tard. Scène surréaliste. On a tous eu ce petit moment de bug où on se demande : « Attends, c’est un sketch ou c’est un bug de match FIFA ? »
Grâce à lui, les Libyens perdent deux points et entrent dans le livre des records des plus grosses boulettes du siècle. Bravo, légende.
Mahmood Ali Mahmood Ismail, l’arbitre venu d’une autre dimension
Lui, c’est un cas d’école. Le genre d’arbitre qui voit un hors-jeu… même quand sa propre ombre est en position légale.
Sur une action limpide des Cap-Verdiens, lancés vers le but, le sifflet du Soudanais retentit : hors-jeu imaginaire. Résultat : le Cap-Vert est privé d'un possible but et d’une qualification historique dès cette journée. Les supporters cap-verdiens sont passés de l’euphorie à la crise existentielle. Si le football avait un tribunal, Mahmood Ali Mahmood Ismail y serait convoqué dès demain matin. Avec son sifflet confisqué jusqu’à nouvel ordre.
Nkoudou, le fantôme de la première mi-temps
Oui, le Cameroun a gagné. Mais Nkoudou, lui, a clairement perdu son match. Effacé, brouillon, maladroit, il a enchaîné les mauvais choix et les ratés techniques. Marc Brys n’a pas attendu le dessert : remplacé à la mi-temps par Bassogog, qui a offert la passe décisive sur le deuxième but signé Mbeumo. Quand ton remplaçant change tout, c’est que t’étais le problème. Une mi-temps à oublier, voire à effacer des archives.
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À propos de l'auteur
El Hadji Malick SARR
Rédacteur sportif
Passionné de sport depuis toujours, partage avec vous les dernières actualités et analyses du monde sportif.
