
LES TOPS
Pierre Landry Kaboré, le super remplaçant devenu héros
Entré en jeu à la 62ᵉ minute, il a changé la fin du film. Pierre Landry Kaboré, 24 ans, a claqué un triplé express (65e, 82e et 96e) pour offrir la victoire au Burkina Faso face à l’Éthiopie (3-1). Le scénario parfait : un match compliqué, un banc décisif, et un joueur qui explose tout en un quart d’heure.
Grâce à lui, les Étalons restent en lice pour une place de barragiste et terminent les éliminatoires sur une note d’espoir. Kaboré n’a pas seulement marqué trois buts, il a signé un CV en lettres majuscules : « À l’attention du sélectionneur, merci de ne plus me laisser sur le banc. »
Hossam Hassan, le Pharaon devenu stratège
Certains anciens joueurs deviennent des entraîneurs moyens. D’autres, comme Hossam Hassan, deviennent des architectes de victoire. Sous sa houlette, l’Égypte a bouclé une phase qualificative parfaite : aucune défaite, seulement deux buts encaissés, et une qualification directe pour le Mondial. En clôture, les Pharaons ont ajouté une nouvelle victoire pour la route, histoire de rappeler que le royaume du Nil n’a jamais cessé d’exister. Hossam Hassan, légende en tant que joueur, est désormais en train d’écrire sa légende sur le banc. Les sceptiques peuvent ranger leurs doutes : l’Égypte revient sérieusement dans le cercle des grands.
LES FLOPS
Madagascar, du rêve au cauchemar
Ils pouvaient encore espérer une place de meilleur deuxième. Ils ont pris 4-1 contre le Mali. Un naufrage brutal, sans suspense. Les Barea, qui avaient séduit tout le monde par leur parcours surprenant, ont terminé en roue libre, comme s’ils avaient déjà éteint la lumière. Le rêve de Mondial s’envole, et l’espoir aussi.
Quand on a un pied dans les barrages et qu’on finit les deux pieds dans la boue, c’est qu’on a oublié que le football, ça se joue jusqu’à la dernière minute.
Tchad, le zéro pointé
Clap de fin sur une campagne cauchemardesque : 1 point, 9 défaites, aucune victoire. Le Tchad s’est encore incliné à domicile face à la République Centrafricaine (2-3), dans un match où la fierté était le seul enjeu. Résultat ? Même ça, ils n’ont pas su sauver. C’est dur à dire, mais les Sao ont offert une démonstration de tout ce qu’il ne faut pas faire dans une campagne éliminatoire : désorganisation, fébrilité, manque d’efficacité. Le résumé parfait : un point pour dix matchs, c’est plus un parcours, c’est une punition divine.
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À propos de l'auteur
El Hadji Malick SARR
Rédacteur sportif
Passionné de sport depuis toujours, partage avec vous les dernières actualités et analyses du monde sportif.
