
La saison dernière, avec l’arrivée de Roberto De Zerbi, Amine Harit se voyait enfin franchir un cap dans sa carrière, sous la houlette d’un entraîneur capable de tirer la quintessence de ses éléments. D’ailleurs, la préparation puis le début de saison avaient fait l’unanimité : le Marocain allait tout casser. Les premiers matchs sont ensuite venus confirmer tout ce qui était pressenti : 3 passes décisives lors de la 1ère journée contre Brest, puis 1 but lors de la 2ème journée face à Reims. La forme était idéale : 2 buts, 4 passes décisives en 9 journées.
Le jour où tout a basculé
Cependant, le 27 octobre 2024 a été un tournant malheureux dans la carrière d’Amine Harit à Marseille. Les Phocéens reçoivent le PSG pour un Classique très attendu, le premier pour De Zerbi. Mais la soirée vire à la catastrophe. Le joueur formé à Nantes reçoit un rouge sévère dès la 20ᵉ minute, entraînant la défaite 0-3 des Marseillais. Puis, une blessure au mollet va l’éloigner des terrains pendant 5 mois.
Amine Harit n’effectuera son retour qu’au mois d’avril, connaissant quatre apparitions sur les six dernières journées. Entre-temps, De Zerbi a reconfiguré son effectif, avec Adrien Rabiot et Rongier pour accompagner Højbjerg.
Un avenir incertain
Cet été, Amine Harit a été placé sur le marché des transferts, un signe que l’Olympique de Marseille ne compte absolument plus sur lui. Le Marocain de 28 ans a d’ailleurs reçu des offres, certaines venant d’Arabie saoudite. De plus, selon certains médias, il aurait refusé une offre venant de Beşiktaş en Turquie, la jugeant peu attractive.
Néanmoins, très peu de chances de le voir redevenir un joueur important de Marseille, où il n’a connu aucune entrée en jeu sur les trois premières journées de championnat. L’horizon semble bouché pour lui, sous contrat jusqu’en juin 2027.
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