Ce mardi 27 septembre, une Assemblée générale était convoquée sous l’impulsion du « Collectif des membres de l’Assemblée générale de la Fecofoot ». Problème, la FIFA avait émis des réserves par une lettre officielle en demandant à « surseoir » cette assemblée à cause d’informations reçues préoccupantes (des faux en signature notamment, ndlr) et autres pressions politiques liées au conflit de longue durée entre le président de la Fecofoot , Jean Guy Blaise Mayolas, et le ministre des Sports, Hugues Ngouelondélé.
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Finalement, l’Assemblée générale a décidé de la révocation de Mayolas et a nommé un comité ad hoc afin de gérer les affaires courantes et organiser de nouvelles élections d'ici 90 jours. Toutefois, la légalité de cette décision n’est pas partagée par tous les acteurs du football congolais.
Mission FIFA - CAF envoyée à Brazzaville
Rapidement, le Comité exécutif de la Fecofoot (sous l'égide de Mayolas) a convoqué une Assemblée générale extraordinaire ce vendredi 4 octobre sous la visite d'une mission FIFA - CAF spécialement détachée à Brazzaville. De quoi se poser une question : qui dirige, actuellement, la fédération ?
De son côté, la FIFA avait déjà prévenu le Congo d’une possible suspension à terme en cas d’ingérence. Si l’idée d’un comité de normalisation existe - si les différentes parties ne parviennent pas à s’entendre -, l’instance du football mondial soutient pour le moment le président Mayolas dans ses droits et n’a pas reconnu la décision du 27 septembre avec ce comité ad hoc.
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